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Séries The Flash: The Elongated Knight Rises (4.11)

The Flash: The Elongated Knight Rises (4.11)

the flash saison 4 episode 111 - The Flash: The Elongated Knight Rises (4.11)

Barry est en prison pour le meurtre de Clifford DeVoe. Cette situation précaire a deux avantages : ralentir la progression de cette intrigue fil rouge de cette saison 4 de The Flash et laisser les autres membres de l’équipe prendre les devants.

Cet épisode 11 est surtout l’occasion de dignement introduire The Elongated Man, l’alter ego super-héroïque de Ralph Dibny. Au vu de sa personnalité haute en couleur, ce dernier méritait bel et bien des ennemis qui l’étaient tout autant. C’est ainsi qu’Alex Walker aka le fils du Trickster fait son retour.

Bien entendu, ce n’est pas Mark Hamill, mais l’équipe de The Flash a l’ingénieuse idée de l’associer à sa mère – super-vilaine nommée Prank, interprétée par Corinne Bohrer – qui tenait déjà le rôle dans la série Flash des années 90. Cela plus le retour en force de Beebo, ancien dieu de la guerre.

Tous les éléments sont donc réunis pour un épisode naturellement débridé, un brin excentrique et coloré et c’est plus ou moins le cas dans le fond comme dans la forme. Les personnages sont énergiques, même s’ils sont assez limités dans leur mouvement et que l’équipe n’est pas la plus opérationnelle qui soit.

L’éloignement de Barry se présente néanmoins comme une opportunité de redonner aux différents membres de la Flash Team une place. Harry Wells n’est plus que l’ombre de lui-même au sein de cette saison 4, alors que l’équilibre entre Caitlin et Killer Frost n’a pas encore été trouvé. Iris elle est quant à elle un vecteur pour les scénaristes qui l’emploie pour mieux orienter l’intrigue.

Barry en prison aurait pu être une occasion pour aider Iris à de nouveau exister par elle-même. Ce n’est pas la direction que cela prend, alors que son mari profite finalement de cette épreuve pour ralentir le rythme et mieux appréhender sa place et son rôle de super-héros. Certes, être en prison a de quoi faire baisser le moral, mais cela force aussi notre super-héros à ne pas avoir recours au même technique. En espérant que cela aide le personnage à progresser de manière durable.

Il faut également reconnaitre que s’éloigner de l’intrigue DeVoe n’est pas une mauvaise chose, loin de là. Cela offre la possibilité de revenir à l’essentiel, avec des meta-humains qui font plus que de la figuration et peuvent mettre leur menace en application.

La tonalité est quelque peu irrégulière, car toutes les notes d’humour ne fonctionnent pas à la même échelle, mais un certain enthousiasme transpire de l’épisode — quelque chose de parfaitement véhiculé par le retour de Jessica Parker Kennedy — aka la Serveuse sans nom au mariage d’Iris et Barry. C’est du classique The Flash qui aime construire des mystères autour de certaines figures (tous les signes sont là pour nous signifier qu’elle doit une membre de la famille West-Allen), mais qui peut définitivement porter ses fruits sur la durée. Elle possède qui plus est une joie de vivre bienvenue et cette fois-ci, elle est ré-introduite comme quelqu’un ayant un rôle à jouer en terme mythologique.

Dans tous les cas, cet épisode 11 de The Flash saison 4 se révèle plus enthousiasmant que la reprise, avec un scénario misant sur la personnalité de Ralph, mais aussi sur l’instabilité de ses méchants, pour créer une histoire colorée et dynamique.

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