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Séries The Flash : Ralentir le temps (4.15)

The Flash : Ralentir le temps (4.15)

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the flash saison 4 episode 15 - The Flash : Ralentir le temps (4.15)

Barry est l’homme le plus rapide au monde, mais réfléchit lentement. The Flash est une série avec des règles mythologiques malléables. Parfois, cela donne le jour à des concepts peu engageants. Parfois, cela nous donne l’épisode 15 de cette saison 4.

Lorsqu’une bombe nucléaire est sur le point d’exploser et de raser Central City, Barry Allen — en compagnie de Jessie Quick, puis de Jay Garrick — ralentit le rythme pour trouver comment sauver tout le monde. The Flash nous propose 3 générations de speedsters qui s’allie dans le but de trouver une solution à un problème en apparence insoluble.

Cet épisode est donc avant tout conceptuel, mais il ne reste pas limité à un simple exercice de style. Si derrière la caméra, Gregory Smith peut profiter de l’occasion pour offrir quelques plans un peu plus ingénieux qu’à l’accoutumée, le traitement émotionnel est judicieusement favorisé. On peut certainement faire avec des épisodes de The Flash plus travaillé sur un plan technique, mais à ce stade de la série, on peut surtout faire avec des histoires nous rappelant pourquoi on la regarde encore.

Cet épisode 15 de cette saison 4 de The Flash mise alors sur ses personnages. La dynamique entre les speedsters couvre tous les angles et le seul regret est que tant de têtes pensantes soient si peu imaginatives pour résoudre un problème. Le reste nous confirme qu’il peut bel et bien y avoir plus d’un speedster au même endroit et être pertinent (pour ceux qui cherche Wally, il est avec les Legends).

Cet épisode se construit finalement autour des limites psychologiques de Barry. Une manière habile de mettre en perspective ce qui l’aura bloqué dans son combat contre DeVoe et, si on veut extrapoler, ce qui est un frein en général face à un adversaire. C’est encore également un bon moyen de mettre en avant l’importance de sa relation avec Iris qui porte plus qu’il ne le faut le poids émotionnel du show la plupart du temps.

Cependant, elle n’a pas à tout faire présentement, car cet épisode de The Flash offre à plusieurs figures l’opportunité de se montrer plus émotives. Cela commence avec Killer Frost, la série exploitant ainsi la nature de la personnalité dissociative de Caitlin pour mieux s’intéresser à ce que cela implique pour elle. Cela se poursuit avec Harry et Jessie, les deux étant en froid à cause de l’incapacité du premier à s’exprimer au sujet de sa femme décédée. C’est un sujet qui a souvent été éclipsé et qui définit pourtant Harry en tant que personne. Le duo père-fille gagne ainsi en consistance et s’éloigne de la formule habituelle pour une touche de sensibilité.

Ralentir le rythme est donc bénéfique à The Flash qui peut dès lors prendre le temps de contempler un peu les talents et les faiblesses de son équipe. À force de poursuivre sans relâche DeVoe, Barry Allen disparaissait derrière cet objectif. Cet épisode permet de recentrer le personnage et bien que cela soit fait en utilisant certains rouages trop familiers, cela n’enlève rien au charme et à l’émotion de cet épisode qui nous offre ce que la série fait de mieux : une situation improbable qui trouvera une résolution qui l’est tout autant, un soupçon d’humour pas trop forcé, quelques effets visuels et une touche d’émotion quand il le faut.

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