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Séries The Flash : Le Conseil de Wells (4.06)

The Flash : Le Conseil de Wells (4.06)

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The Flash Saison 4 Episode 6 barry ralph - The Flash : Le Conseil de Wells (4.06)

Si une chose a été établie en ce début de saison 4 de The Flash, c’est que les scénaristes font des efforts pour tenter de ne pas répéter les erreurs qui ont été commises avec Savitar et Zoom. Le problème est qu’ils ne sont vraiment pas subtils et chaque épisode expose cela un peu plus.

Dans cet épisode 6 par exemple, Barry nous signale explicitement que lui et son équipe ont l’occasion de ne pas se retrouver dans les mêmes situations en prenant les devants sur leur ennemi, le mystérieux DeVoe.

Cela dit, la stratégie semble surtout pour le moment de nous distraire en utilisant la formation de super-héros de Ralph pour reconnecter avec l’aspect débutant qui caractérisait Barry au point de départ. Les scénaristes de The Flash ne cherchent définitivement pas à réinventer la roue.

Heureusement donc qu’Hartley Sawyer parvient à ne pas trop se ridiculiser avec le matériel qui est donné à Ralph, car son personnage est condamné à en faire des tonnes pour nous permettre de ne jamais oublier que la série est redevenue légère. Cela dit, cette fois, il a l’opportunité de s’attaquer à des dialogues qui demandent plus que quelques grimaces. C’est peu, mais ça aide à éloigner temporairement Ralph de son côté personnage de cartoon.

L’élément comique pourrait clairement être mieux dosé dans cette saison 4 de The Flash, car entre les acteurs qui sont forcés d’en faire trop, la musique qui nous signale quand une scène est moins sérieuse et des dialogues qui tombent à plat, la sauce a du mal à prendre. L’équipe créative du show ne sait pas comment faire de l’humour la majorité du temps.

Heureusement donc que Tom Cavanagh est là, car on lui demande de faire le clown et, si cela n’est pas réellement marrant, c’est assez distrayant. Le voilà à jouer des Wells venant d’autres mondes parallèles qui s’unissent pour identifier DeVoe. Le twist est que, même s’ils sont tous des parodies ambulantes, ils sont également tous des Wells avec ses qualités et surtout ses défauts.

Cela nous mène à l’idée qu’Harry doit apprendre à s’aimer lui-même pour qu’il puisse se faire des amis. Surtout, cela permet à Cavanagh de s’amuser et — puisque ses scènes ne durent pas assez longtemps pour agacer — le résultat recherché est atteint.

C’est bien là l’aspect le plus positif de cet épisode qui ne brille pas avec son intrigue principale de toute façon. Son métahumain de la semaine est peu intéressant et s’accompagne d’une réflexion sur l’héritage volé des Amérindiens qui est pertinente, mais qui n’apparait pas vraiment être à sa place dans une série comme The Flash qui évite de parler de sujets de ce genre habituellement. Là encore, les scénaristes montrent qu’ils ne sont pas à l’aise, car cela sort de leur zone de confort.

Vouloir faire de cette saison 4 une sorte de renouveau de The Flash est louable et fortement bienvenu, mais il est de plus en plus évident que le problème est plus au niveau de la qualité d’écriture que dans le ton et la pertinence des histoires. Cet épisode 6 expose cela un peu trop bien clairement, malheureusement.

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