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Séries The Flash : La Mort en sursis (6.03)

The Flash : La Mort en sursis (6.03)

the flash saison 6 episode 3 - The Flash : La Mort en sursis (6.03)

La Crise (aka Crisis on Infinite Earths) aura lieu dans quelques semaines et Barry doit gérer le fait qu’il va bientôt mourir dans cette saison 6 de The Flash. Il veut préparer son équipe à ce qui les attendra une fois qu’il ne sera plus là – sans leur dire qu’il est destiné à se sacrifier – et cela commence avec Killer Frost.

Le duo enquête sur des meurtres commis par Romero, vendeur d’armes accidentellement tué par Rosso qui est donc revenu à la vie à la fin du précédent épisode. Il se trouve maintenant en quête de matière noire, une substance que tout le monde semble plus ou moins avoir en sa possession, sauf Rosso.

Comme Barry, on ne peut passer outre la Crise qui approche. Celle-ci flotte au-dessus de la série et l’équipe créative l’intègre pleinement à ses scénarios. Cette dernière permet en vérité à ce début de saison d’avoir une véritable direction. Notre speedster est déterminé à sauver le plus de vies possibles, ce noble objectif aidant à la fois à combiner la notion qu’une tragédie va avoir lieu avec les enjeux à courts et moyens termes.

Certes, Barry n’est pas le « professeur » de la vie qu’il pense être, et il est difficile de contredire Frost quand elle pointe du doigt qu’il est juste mauvais dans ce rôle. Barry croit toujours qu’il suffit de dire et faire la morale pour pousser quelqu’un à agir comme il le voudrait. Avec Frost, les scénaristes sont intéressés par explorer ce que cela implique de soudainement devoir prendre des décisions et définir ce que l’on veut lorsqu’on n’a jamais eu le choix auparavant. Il en ressort une femme qui rencontre des difficultés à gérer ses émotions et tend à être impulsive ou laisser sa colère prendre le dessus.

L’équipe créative cherche à créer un contraste entre Barry qui est en paix avec ce qui l’attend et compte profiter du temps qui lui reste pour faire le bien et Killer Frost qui est une boule de nerfs apprenant à vivre. Au milieu se trouve alors Ramsey Rosso, un homme entre la vie et la mort qui est décidé à tout entreprendre pour s’en sortir. Ses interactions avec Barry aident à donner forme à ce qu’il veut accomplir, faisant de lui un antagoniste dont les motivations et les intentions sont explicites. Rosso s’affirme comme un personnage assez borné, le jeu unidimensionnel de Sendhil Ramamurthy renforçant ce trait de caractère. Pour le moment, ce n’est pas un souci, c’est en accord avec ce qui nous est présenté et les thématiques générales de ce début de saison.

L’intrigue avec Ralph se révèle être une extension de ce problème, ce dernier travaillant avec Cécile pour prouver l’innocence de sa mère dans un vol suite à une arrestation. L’occasion ainsi d’approfondir qui est Ralph et de mettre en perspective comment chacun gère la perte et la douleur qui l’accompagne. À l’image du détective, la storyline est légère, mais touchante dans son portrait de la relation mère-fils qu’elle met en valeur.

Qui dit troisième épisode d’une saison de The Flash dit également introduction du nouveau Wells. Après la version Sherlock Holmes, c’est une inspirée par Indiana Jones qui fait donc son entrée dans l’univers de la série. On évite l’accent un brin irritant, mais ce n’est pas non plus l’amour au premier regard avec ce nouveau Wells. Naturellement, il va falloir plusieurs épisodes pour que l’on puisse mieux cerner les différences avec certains de ces prédécesseurs. Son arrivée donne l’occasion à Iris de briller un minimum, même s’il n’est pas question cette fois-ci de simplement accueillir Wells à Star Labs, avant tout car ce n’est pas le plan de ce dernier, en quête de particules nommées Eternium. Ce que c’est et ce qu’il veut en faire (et à quoi ça va nous servir dans la série) restent encore obscurs.

Au final, cette saison 6 de The Flash continue sur la bonne voie, entre développements de personnages et intrigues au long cours. La Crise évènementielle qui nous attend a clairement du bon, elle donne une direction à ces nouveaux épisodes, qui combine bonne humeur et scènes plus introspectives avec un certain aplomb.

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