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The Old Shows - Saisons précédentes Autres Pays The Hollowmen – Saison 1

The Hollowmen – Saison 1

the hollowmen 01 - The Hollowmen - Saison 1

We don’t vote for them, we don’t even know their names, and we’re not quite sure what they do. But they wield enormous influence. They are very much the power behind the power. They are The Hollowmen.

The Hollowmen a débarqué sur les écrans Australiens avec une bonne publicité : c’était produit par  Working Dog productions, ceux qui étaient derrière les très populaires Frontline et The Late Show.

Il s’agit ici de politique. Alors, est-ce vraiment accessible pour un public étranger ? Dès que l’on touche cette branche, on peut se questionner. Quel que soit le pays, nous ne sommes pas forcément au courant des problèmes internes, et qui plus est, l’Australie fait très peu l’actualité chez nous.  Si la production de The Hollowmen a débuté sous l’ère Howard, Tony Abbott, le créateur, nous dit que c’est à la période Rudd qu’elle fait avant tout référence. Vraie ou pas vraie, d’un point de vue international, la série semble mettre en scène n’importe quel gouvernement moderne. Alors bien sûr, il y a des différences, mais on ne peut s’empêcher d’avoir un sourire quand un sujet similaire apparaît aux informations, songeant à la façon dont la crise a dû être gérée.

Ce sourire est dû au fait que The Hollowmen est une satire de la politique australienne, une comédie. Si le premier épisode ne nous plonge pas directement dans l’ambiance, la suite se révèlera accrocheuse, à tel point qu’on attendra avec impatience l’épisode suivant. De ce côté-là, il faut dire qu’il y en a peu, cette première saison n’est composée que de 6 épisodes.

The Hollowmen met en scène ces hommes et femmes que l’on n’a pas élus et qui travaillent pour le premier ministre. Ils gèrent les crises ou sont là pour les éviter, ils protègent l’image de leur patron, ils fabriquent des campagnes, camouflent les erreurs… Bref, ils font la politique de tous les jours, du rapport aux conséquences de cedit rapport. En 6 épisodes, nous avons appris à découvrir qui est qui, qui fait quoi, et si au départ, la série se centrait beaucoup sur Murph et Tony, les plus hauts placé si l’on peut dire, les autres comme Nick ou Mel, vont avoir une place grandissante, crédibilisant les scènes, offrant différents points de vue, et différentes sortes d’humour. La satire prenant avant tout son origine dans les dialogues, c’est avec du sarcasme et de l’ironie qu’une part des rires est provoquée, mais parfois, il n’y a besoin que de suivre le dialogue, qui, rien que dans ses propos, suscite réaction. Les situations qu’ils doivent gérer sont souvent à elles seules prétexte à rire.

The Hollowmen n’est pas encore parfait, et un ou deux épisodes sont plus faibles que le niveau qualitatif général de la saison 1, mais ce fut sans conteste l’un de mes coups de cœur de cet été. Si j’ai beaucoup de difficulté à dire pourquoi, c’est avant tout, car c’est l’ensemble, du casting au sujet, des dialogues et de l’humour, le tout est solide, cohérent et fonctionne à merveille.

Si la politique ne m’a jamais emballée, The Hollowmen a sans conteste réussi tout l’inverse.