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The Last Ship Saison 2 : Le retour musclé de l’United States Navy

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La saison 1 de The Last Ship se terminait avec l’équipe du Commandant Chandler du Nathan James de retour sur le sol américain pour se retrouver confronter au fait que l’Amérique telle qu’il la connaissait n’existe plus. Il ne reste que des miettes facilitant l’abus de pouvoir.

La série estivale de TNT a repris avec deux épisodes qui vont se charger de mettre un terme à l’opposition entre l’équipage de Chandler et l’organisation gouvernementale à Baltimore dirigée par Granderson, politicienne et mère d’Alisha. On aurait pu imaginer que l’équipe créative derrière The Last Ship exploite sur une plus longue durée cette conjoncture, mais elle a préféré y mettre un terme avec un bon coup de pied dans les fesses.

En somme, The Last Ship revient en nous délivrant une bonne grosse dose d’action, nous rappelant alors que c’est ce que le show nous a toujours promis de nous fournir. Où que l’on se trouve, les membres de l’USS Nathan James sont dans une position difficile et vont s’atteler à reprendre le contrôle. Ils sont les porteurs des bonnes valeurs américaines et surtout, les derniers défenseurs de ces idéaux. À terre, le virus ne s’est pas contenté de ravager la population, il a emporté avec lui l’éthique de ceux qui ont survécu et ont pris le contrôle. Enfin, tout n’est pas sombre tout de même, car une résistance – comme c’est toujours le cas – a vu le jour pour s’opposer à l’oppresseur, mais ils en ont trop vu pour être aussi idéalistes que Chandler et son équipage.

Cette reprise de The Last Ship s’articule alors autour d’une situation simpliste dénuée de nuances. Reste le fait que, même sans l’intervention de Chandler et de ses hommes, la résistance était sur le point d’intervenir pour mettre un terme au régime en place dirigé par Granderson qui a perdu en partie pied avec la réalité. Les épisodes n’approfondissent pas suffisamment les rapports de force et ne cherchent pas vraiment à expliquer comment Granderson a dérivé au point de ne plus pouvoir s’arrêter.

La situation est manichéenne, ce qui s’inscrit dans la continuité logique de la première saison et la nature même du show qui a toujours promis avant tout de l’action. Reste que cela a été un frein au bon développement des intrigues l’an passé et qu’un zeste de complexité pourrait aider à aller plus loin en posant des challenges plus intéressants et bienvenus aux personnages.

Ici, il est juste question de mettre un terme à ce qui se déroule à Baltimore le plus vite possible. Le vaccin est source de convoitise, à la fois sur le navire et à terre, faisant monter les enjeux autour du docteur Scott, Quincy et d’autres membres de la Navy. Il y aura bien évidemment des morts, même si certains, contre toute attente, s’en sortent là où on pouvait bien imaginer les voir mourir héroïquement.

Ce début de saison 2 de The Last Ship divertit donc efficacement, avant tout car l’action est continue. Lorsque celle-ci se calme, l’histoire a le malheur de se tourner vers la famille Chandler, avec le fils qui est malade et un simple ressort scénaristique pour installer des enjeux plus émotionnels. C’est un peu triste dans le sens où sa réaction au virus est logique, mais particulièrement mal traitée d’un bout à l’autre. Ajoutons sa sœur qui promet de créer plus d’ennuis qu’autre chose par la suite et cela n’annonce rien de bon avec elle pour la suite de la saison…

The Last Ship s’est donc offert une reprise musclée qui, à l’arrivée, confronte sans détour les membres du Nathan James au fait que leur pays a éclaté en morceau avec le virus. Ils sont dans une Amérique post-apocalyptique qui, sans aucun doute, recèle de nombreux dangers humains qui devraient être, en partie, au cœur de cette saison 2.

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