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The Lottery : un monde sans bébés (pilote)

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Nous sommes en 2025 et aucun bébé n’a vu le jour depuis 2019. Alors que les scientifiques du monde entier cherchent un traitement contre l’infertilité, le docteur Alison Lennon et son équipe offrent la première note d’espoir après avoir réussi la fécondation de 100 embryons. Très vite, cette nouvelle crée de nombreux conflits politiques.

Lifetime propose de nous entrainer dans une dystopie où les humains ne peuvent plus avoir d’enfants dans The Lottery. Si ce point de départ nous renvoie au film Children of Menir?t=critictoo 21&l=as2&o=8&a=B002IT7KY0 - The Lottery : un monde sans bébés (pilote) d’Alfonso Cuaron (qui adaptait le roman de P.D. James), ce n’est pas fortuit, car le créateur Timothy J. Sexton a co-scénarisé le long-métrage. On peut donc en conclure que l’idée doit le travailler depuis ce temps-là.

L’idée de Sexton est de nous plonger dans une crise similaire et de la décortiquer à travers différents personnages. D’une certaine façon, l’espèce humaine n’est sûrement pas encore officiellement en voie de disparition, mais c’est la route sur laquelle elle est.  C’est alors un contexte propices aux conflits, à un monde où les crises se multiplient et qui pourrait s’embraser du jour au lendemain. Les 100 embryons fécondés avec succès du docteur Alison Lennon (Marley Shelton) peuvent donc tout changer, principalement pour ceux qui veulent contrôler l’avenir de la nation.

Tout est alors mis en place au sein de ce premier épisode pour installer une situation complexe qui mélange à la fois espoir et cynisme. Plus d’un agenda politique est présenté, le président des États-Unis (Yul Vazquez) se retrouvant pris entre Vanessa Keller (Athena Karkanis), Chief of Staff, et Darius Hayes (Martin Donovan), le directeur de la Commission de fertilité des États-Unis. Les deux sont animés par beaucoup d’ambitions et une vision différente de la façon dont gérer la crise, suivant un carnet des charges trop conventionnel.

Les personnages ont assez peu de possibilités de se distinguer, l’approche de The Lottery étant beaucoup trop classique pour cela. Les acteurs font le travail, mais ils n’ont pas vraiment la possibilité d’aller au-delà du scénario pour laisser paraitre une dimension humain plus complexe.

L’histoire prend un tournant conspirationniste sans trop tarder, mais ne parvient pas pleinement à capitaliser dessus. La tension reste minime, se construisant en partie autour du docteur Alison Lennon, fortement impliqué dans ce qui se passe. Elle est là pour faire monter les enjeux, mais ces derniers auraient certainement eu besoin de plus de temps pour aboutir à une situation vraiment stressante. A côté, la partie émotionnelle repose quasiment entièrement sur les épaules de Kyle Walker (Michael Graziadei), père d’un garçon de 6 ans, et autant dire que c’est minime.

L’épisode aurait pu être plus immersif avec une exécution moins classique, mais il faut reconnaitre que cela colle avec l’approche choisi dans le cas présent. The Lottery possède un sujet qui devrait entrainer des réflexions plus poussées – sur la famille, sur l’implication du gouvernement dans celle-ci, etc. – mais son déroulement trop formaté (et une écriture franchement faiblarde par moment) donne le jour à une introduction sans saveur.

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