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The Office a 15 ans : 6 raisons de (re)découvrir la comédie de bureau avec Steve Carell

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The Office US - The Office a 15 ans : 6 raisons de (re)découvrir la comédie de bureau avec Steve Carell

Entre les mains de Ricky Gervais et Stephen Merchant, l’originale The Office s’imposa comme étant l’une des comédies les plus influentes de son temps. Au lieu de l’imiter, comme tant l’ont fait, Greg Daniels développa tout simplement une adaptation et posa ses caméras dans le bureau de Michael Scott (Steve Carell) pour la version américaine qui fête aujourd’hui ses 15 ans.

C’est donc un 24 mars 2005 que NBC diffusa le premier épisode de cette comédie qui est devenue aujourd’hui un classique du petit écran américain. Pendant neuf saisons et 201 épisodes, nous allons suivre alors sous la forme d’un mockumentaire le quotidien des employés de Dunder Mifflin, une société de vente de papier basée à Scranton, Pennsylvanie. Sous la direction de l’extravagant Michael Scott, tout est possible entre ces quatre murs.

Si, comme moi, vous n’avez pas été convaincu la première fois que vous avez tenté de regarder la série, s’il vous plaît, redonnez-lui une chance. Si vous ne l’avez jamais vue, courez-y, vite. Et voici 6 raisons de le faire :

1. Une douce loufoquerie

Avec un patron comme Michael Scott, il est facile de se laisser aller aux délires les plus drôlement bêtes. Mais si le manager du bureau peut s’embarquer dans les situations les plus rocambolesques à cause de sa personnalité décalée, il n’est que la partie émergée de l’iceberg. Chaque employé possède son petit grain de folie apportant à la série son piquant dans un environnement de travail où l’on n’est jamais sûr de comment va se terminer la journée.

2. Une équipe hétéroclite…

Entre Meredith (Kate Flannery) la nymphomane crade, Stanley le glandeur tranquille ou Erin (Ellie Kemper) la réceptionniste ingénue, The Office est peuplé de personnalités hors-normes et pourtant si attachantes. S’il n’y en a pas un pour rattraper l’autre, les défauts font leur charme et, surtout, le sel de chaque épisode. Une journée sans Dwight (Rainn Wilson) et son incroyable tempérament et ses idées saugrenues ne serait pas une journée réussie.

3. … Mais soudée

S’il y a bien une constante tout au long de la série, ce sont les vacheries qu’ils s’envoient les uns aux autres. L’exemple le plus probant se trouve avec Jim (John Krasinski) et Dwight, la glace et le feu, la sagesse et l’extravagance. Ils ne sont jamais à court de complots pour passer le temps ou juste ennuyer l’autre, avec le concours de Pam (Jenna Fischer). Mais au final, c’est surtout l’expression d’un profond attachement malgré leurs différences. La rivalité Angela/Oscar (Angela Kinsey/Oscar Nunez) sur la fin vaut également son pesant d’or, mais se transforme en une entraide vraiment émouvante et réussie.

4. Jim et Pam, une histoire d’amour normalement dantesque

L’émotion peut parfois être au détriment du rire, mais pas avec The Office et certainement pas avec la relation épique de Jim et Pam. De simples collègues au départ, ils deviennent complices des blagues faites à leur bouc émissaire préféré, Dwight. Des rires et des sentiments, voilà ce qui les lie et va les rapprocher. Leur relation se développe tout au long de la série, au quotidien et avec une simplicité désarmante. Ils nous émeuvent à chaque obstacle mis sur la route de leur amour qui ne sera jamais remis en question, mais toujours mis en avant comme une des principales forces de la série.

5. Des rires, oui, mais des émotions en pagaille

Le travail sur les personnages et leur caractère est donc une constante dans la série, et ils sont rares ceux qui ne sont pas un tant soit peu développés. Chacun a son trait d’humour spécifique, mais aussi son histoire personnelle qui permet de nous toucher. Ainsi, derrière la bizarrerie de Phyllis (Phyllis Smith) se cache une grande solitude quand le sourire de façade d’Andy (Ed Helms) suggère un profond malaise avec sa personne. Chaque personnage connait son moment de gloire autant dans l’humour que dans les larmes. Jim, Pam et Michael excellent à nous faire passer de l’un à l’autre en moins de temps qu’il n’en faut pour faire une photocopie.

6. Une série irrégulière, mais jamais décevante

On ne va pas se mentir, le départ de Steve Carell a entamé un déclin assez net avec les sept premières saisons de la série. Pourtant, malgré une saison 8 vraiment bancale et une saison 9 pouvant toucher l’excellence comme le banal, The Office garde toujours une âme bon enfant qui pousse à lancer l’épisode suivant pour retrouver l’évolution du couple Jim/Pam, les aventures politico-sexuelles d’Amanda ou l’errance professionnelle et amoureuse d’Andy. Et c’est largement suffisant.

Plus que sceptique au départ, je me suis remis à la série, et j’ai bien fait. Vous aussi, vous vous êtes dit « non, jamais » ? Michael vous répondrait « That’s what she said ».