Aller au contenu
Séries Autres séries The Return of Jezebel James – Pilot (1.01)

The Return of Jezebel James – Pilot (1.01)

  • par
  • 3 min read

jezebel james 101 - The Return of Jezebel James - Pilot (1.01)

Deux soeurs, deux caractères opposés, deux vies différentes. Sarah Thompkins est une femme intelligente, de nature optimiste, qui semble être parfaitement heureuse. Elle travaille pour une maison d’édition de livres pour enfants, et entretient une relation libre avec un homme d’affaires. Toutefois, elle se sent terriblement seule. Elle décide alors d’avoir un enfant, mais le docteur lui annonce bientôt qu’elle a le syndrôme d’Asherman et qu’il ne peut être opéré. Ainsi, elle ne peut pas porter de bébé. Une seule solution lui vient à l’esprit : demander à sa soeur, Coco, qu’elle a plus ou moins perdue de vue, de porter ce bébé.

Jezebel James est la nouvelle série d’Amy-Sherman Palladino, connu pour Gilmore Girls. À part le fait qu’il s’agit de deux femmes dans les premiers rôles, l’une n’a rien à voir avec l’autre.
Parker Posey endosse le rôle de Sarah Thompkins, une femme intelligente, ayant un bon poste dans une maison d’édition, et qui se prend l’envie soudaine d’avoir un enfant. Une fois passé les ignobles rires de fond, dont, je pense, il est temps d’enterrer ce procédé, il faut se faire au personnage principal, ce qui est loin d’être gagné. Pas qu’on ne l’aime pas, mais l’ombre de Lorelai Gilmore se fait terriblement sentir. D’une part, car Sarah parle quand même pas mal, et deuxièmement, car il s’agit de deux femmes avec situation. Parker Posey nous offre trop de mimiques, et ne semble pas trouver le ton juste. La difficulté vient aussi de l’univers, où tout semble jurer. Le résultat sonne terriblement faux. Les scènes n’apparaissent pas naturelles, et alors, le spectateur ne peut pas réellement adhérer.

Coco est interprété par Lauren Ambrose, qui n’arrive qu’aux trois quarts de ce pilote, mais il est déjà évident que sa présence ne peut que remonter le niveau. Les deux femmes sont donc à la base opposée, procédé déjà utilisé dans Gilmore Girls, sur un autre plan. Ici, Sarah est une femme accomplie, tandis que Coco est une jeune déconnectée, sans situation sociale, et qui dort sur le canapé d’une amie.
30 minutes c’est court. Et la sitcom est un genre périlleux. Jezebel James ne joue clairement pas dans la bonne cour. Une dramédie aurait paru bien plus adaptée à l’idée et à l’univers dans lequel le téléspectateur va évoluer. Cela aurait évité la sensation d’assister à des scènes forcées, où l’on tente de mettre de l’humour, sans succès.

Le résultat est donc plus que mitigé pour ce pilote. On aboutit finalement sur un étrange mélange de styles et de genres, qui ne fonctionne pas.

Le titre de la série est basé sur le fait que, plus jeune, Coco avait une amie imaginaire, Jezebel James, et que sa sœur a basé une série de livres sur elle (dont la suite du premier livre est évoquée dans ce pilot)