Aller au contenu
Séries Autres séries The Ricky Gervais Show – Pilot (1.01)

The Ricky Gervais Show – Pilot (1.01)

  • par
  • 3 min read

The Ricky Gervais Show - The Ricky Gervais Show - Pilot (1.01)

Ricky et Stephen débattent sur les mérites des inventions du 20e siècle avec Karl. Le groupe nous introduit au Monkey News.

HBO anime Ricky Gervais, Stephen Merchant et leur ami Karl Pilkington pour donner le jour à The Ricky Gervais Show. La série prend donc ses sources dans l’émission de radio du même titre diffusé de 2001 à mi-2005 sur Xfm. Le podcast a d’ailleurs atteint le 2007 Guinness World Record, en devenant le podcast mondial le plus téléchargé.

Et vous savez quoi ? Je n’ai jamais écouté ! Personne n’est parfait dans la vie, vous venez d’en avoir la preuve. Ma non-familiarité avec le podcast me fournit l’avantage d’arriver devant le Ricky Gervais Show d’HBO comme une petite nouvelle ou presque, la série ne faisant alors que mettre des images à des enregistrements déjà existants. J’ai quand même regardé un petit extrait, et j’avais eu la sensation que les images étaient dispensables. Il restait donc à voir si cela était réellement cas.

Les homologues animés de nos trois hommes ressemblent donc à des personnages Hannah Barbera, ce qui tombe bien au vu de l’évocation des The Flintstones dans le pilote. Si ce n’est que la fameuse famille arrivait à susciter beaucoup plus d’émotions chez moi.

Pour le coup, j’ai eu l’étrange sensation que j’étais censée rire, mais que le spectacle passif animé détruisait assurément l’absurdité de la situation.

C’est simple The Ricky Gervais Show nous montre nos trois hommes se parlant, entrecoupé à l’occasion de petites séquences hors studio pour illustrer les propos. Les scènes principales sont donc trop statiques, l’animation échouant à véhiculer les émotions qu’un visage humain pourrait retranscrire (le rire de Gervais ne fait pas beaucoup réagir, et il est pourtant sacrément communicatif), tandis que les passages « explicatifs » semblent presque nous prendre pour des idiots. A l’exception d’une ou deux qui font leur effet, la plupart sont vaines.

Ricky Gervais, Stephen Merchant et Karl Pilkington sont donc réunis pour parler clairement de tout, et principalement de n’importe quoi. Des conversations complètement ahurissantes et absurdes qui les rendent donc assez indescriptibles (et par la même occasion pas des plus marquantes). Il y a de la joie et de l’énergie pour contrebalancer la monotonie et la crédulité de Pilkington. Seulement, tout ceci n’est pas très communicatif, et il est difficile à la fin de réellement voir l’utilité d’avoir collé des images à des mots qui apparaissent ne pouvoir fonctionner que tout seuls.