Damon entraine Elena à New York sous prétexte de l’aider. Elle s’associe alors avec Rebekah pour reprendre la main. À Mystic Falls, Stefan, Caroline et Klaus tentent de découvrir ce que prépare Silas pour pouvoir venir en aide à Bonnie.
Après un épisode plutôt vain, The Vampire Diaries nous offre un léger changement de décor à l’occasion d’un petit voyage à New York afin de redynamiser la recherche de Katherine.
Il s’agit clairement de prendre un détour de plus de manière à étirer au maximum la storyline, mais le dépaysement est tout de même bienvenu, surtout que c’est une opportunité pour s’intéresser au passé de Damon, et moins au problème qu’est devenu Elena.
Damon va donc tenter de faire un parallèle entre la situation dans laquelle il se trouvait dans les ‘70s et celle dans laquelle Elena est actuellement. Pour l’occasion, nous avons des flashbacks avec Lexi. Ce retour inattendu est intéressant, car le personnage a toujours du potentiel, tout particulièrement pour apporter de la cohésion dans la progression à travers les âges de l’histoire familiale des Salvatore. L’originalité ici est que Sefan n’est pas de la partie, ce qui donne à Damon et Lexi de la place pour s’aventurer dans une zone inexplorée de leur relation. Le résultat n’est pas miraculeux, mais participe à dresser un portrait nuancé de Damon, quelque chose qui se construit étrangement depuis quelques épisodes. Une bonne chose pour Ian Somerhalder qui a ainsi de quoi étendre son jeu devenu de plus en plus limité au fil des saisons. Malgré ça, il faut admettre que la chute de ces flashbacks est un peu décevante dans le sens où elle annule en partie ce qui est insinué.
À côté de ça, Elena poursuit dans sa lignée. Offrir une nouvelle coiffure à Nina Dobrev – et nous le signaler 3 fois – ne change rien au problème qui s’est amplifié depuis quelques épisodes, l’actrice cabotine et le personnage est transparent. Il est dommage que Rebekah se retrouve impliquée avec elle pour l’occasion, car c’est plus ou moins une association sans intérêt, la sœur de Klaus se révèle en général plus encline à s’aventurer dans des territoires où Elena n’a rien à apporter. Cela dit, il semble surtout qu’il soit question de la garder à porter de main.
À Mystic Falls, ce qui se déroule se montre plus pertinent. On replonge dans l’histoire de Silas – qui a la mauvaise idée de conserver l’apparence du professeur Shane – et on fait un sérieux pas en avant. Les enjeux montent d’un cran, ce qui devrait donner à la fin de la saison une dimension un peu plus épique. Il faut dire que Klaus a perdu de son attrait en tant que grande figure diabolique, l’arrivée de Silas nous apporte donc un remplaçant avec du potentiel.
Cette partie de l’épisode est en tout cas assez bien exécutée et possède de bons dialogues. Il est par contre un peu dommage qu’en préparation du spin-off, les scénaristes se sentent obligés d’anéantir la relation Klaus/Caroline. Au stade où elle en était, elle semblait de toute façon se diriger nulle part, il n’était pas nécessaire d’enfoncer le clou.
Because the Night n’est donc pas débarrassé des défauts qui ont sévèrement handicapé le précédent épisode, mais il y a une réelle remontée du niveau général. Certes, il est évident que d’un côté cela tire en longueur de façon explicite, ce qui est légèrement irritant. Néanmoins, les choses commencent à prendre forme pour la dernière partie de la saison, ce qui est encourageant.