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The Old Shows - Saisons précédentes The Wire The Wire – All Due Respect / Mission accomplie (3.02)

The Wire – All Due Respect / Mission accomplie (3.02)

the wire 302 - The Wire - All Due Respect / Mission accomplie (3.02)
Un vieil homme en chaise roulante, aidée par une femme, réussissent à entrer dans une des maisons de Barksdale. Seulement, il s’agit d’Omar venu, avec sa bande, voler argent et drogue. C’est le deuxième repère qui se fait avoir, et pour le moment, personne n’a de solutions.

« There’s never been a paper bag. » – Colvin

La scène d’ouverture sera le seul moment où l’on verra Omar dans l’épisode. Une réapparition de courte durée pour le moment. Il faut bien admettre que ce n’est pas encore le souci premier de Stringer Bell. Je ne dirais pas que c’est une erreur, mais presque. Il ne faut quand même pas prendre Omar à la légère. Le nouveau plan de String ne se passe pas vraiment comme voulu. Surtout du côté de Bodie et ses potes, chargé de rencontrer Marlo. Ce dernier est quasiment invisible, et quand il se décide enfin à apparaître au coin de sa rue, c’est pour dire à Bodie de partir avant qu’il ne se fâche. Un obstacle de taille se présente donc pour les affaires de String. Et un autre commence à faire son apparition : la future libération d’Avon Barksdale. S’il met le nez dehors, il est évident qu’il ne verra pas d’un bon œil les actions de son bras droit.

McNulty continue par ailleurs à s’interroger sur la mort de D’Angelo, et en vient rapidement à la possibilité d’un meurtre. Pour le moment, difficile de comprendre où cela est censé le mener. Pour Jimmy, il faut saisir ce qui n’a pas fonctionné la première fois pour éviter de refaire les mêmes erreurs. Il apparaitrait plus que la mort du jeune Barksdale pourrait mener McNulty au coupable (Stringer en était le commanditaire), plutôt que de comprendre les faux pas de leur première affaire.

Les écoutes prennent une drôle de tournure quand ils écoutent Cheese se confesser pour un mort. Or, ce qu’ils ignorent tous, c’est qu’il s’agit de son chien, qu’il a dû tuer après un combat. On lui dit qu’il s’agit d’un coup monté, alors Cheese va semer – à l’aide de ses hommes – quelques cadavres. Daniels décide qu’il faut faire tomber Cheese. La suite des évènements pourra peut être les mener à Prop Joe. Finalement, les écoutes sont sacrifiés pour la mort d’un chien, et plus personne n’appelle.
Il n’y a pas que l’enquête qui ne tourne pas bien. Pour Kima, ce sont des difficultés chez elle, avec Cheryl. Les deux femmes ne semblent quasiment plus capables d’avoir une conversation.
Pour Daniels, les évènements tournent à son avantage. Séparé de sa femme, Pearlman lui offre, si on peut dire les choses ainsi, un moment de consolation.

Carcetti réussit à trouver un terrain d’entente avec Burrell. Ce dernier n’a pas l’air mécontent du tout des avantages que cela lui apporte. Mais, pour le moment, on ne perçoit pas trop les avantages de Carcetti. L’homme a de l’ambition, et sait que sa carrière ne pourra pas véritablement évoluer à cause de sa couleur de peau. Seulement, on se doute bien qu’il veut quelque chose, et sincèrement, il est assez difficile de percevoir clairement son intérêt.

Dans les rues, un des hommes du Major Colvin se fait tuer. Et la réaction va être inattendue. Il en a marre d’avoir des blessés, des morts inutiles, et décident de laisser sur son territoire les dealers tranquilles, en s’appuyant sur la loi qui permet de se balader avec une bouteille d’alcool à la main, tant qu’elle se trouve dans un de ses sac à papier marron. Il veut la même chose pour la drogue. Pour Herc et Carver, ce changement entraine une drôle de situation : à quoi va consister leur travail, s’ils ne peuvent plus arrêter les dealers ?
Il faut admettre que l’idée du major est inventive, seulement, le chaos risque d’en émerger. Pas obligatoirement du côté de la rue, car c’est une opportunité en or, mais du côté de la police et de la politique, tout le monde ne risque pas de voir cela d’un très bon œil.

Nous sommes encore au stade de la mise en place des histoires, et pour le moment, on regarde gentiment ce qui se déroule sous nos yeux, spectateur de situations, qui toute vont donner naissance à d’autres. Les rouages se mettent en place, toujours avec autant de finesse et de maitrise.

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