Hamsterdam est florissant. Prostitution, vente de drogues, overdoses, et braquage. Quand un dealer sort en rampant d’une maison, Carver découvre que certains revendeurs se sont faits dépouillés de leur argent. Dans une zone où la vente est autorisée, et la police censée aider, comment régler le problème ?
« Crawl, walk, and then run. » – Clay Davis
Hamsterdam, c’est une zone où tout ce qu’il y a de pire s’y retrouve. Et ce n’est pas beau à regarder. Le problème n’a pas de solution, Hamsterdam est donc une simple alternatif. Pour le diacre – le même qui aide Cutty dans sa réinsertion – cela ne résout en rien le problème. Pour les flics, ce n’est pas facile de faire son travail, et ça en devient presque intolérable. Pourtant, Carter le dit clairement. Le Major les a toujours soutenus, à eux d’en faire autant. Qui plus est, Colvin tente quelque chose qui parait fonctionner. Après 30 ans, on peut au moins lui laisser le temps d’essayer. Pour Colicchio, ce n’est pas suffisant, et on sent qu’il va avoir du mal à se taire
Du côté de l’équipe de Daniels, on peut se questionner sur comment l’équipe va réussir à collecter des informations, et surtout avoir le temps nécessaire. Prez a remonté le réseau téléphonique, et c’est à Kima et McNulty de faire les magasins pour trouver qui va acheter les fameux téléphones. Freamon reste admiratif devant la discipline des dealers, et il a bien raison, car il y a de quoi. De retour au bercail, les deux policiers rapportent une cassette vidéo, de laquelle Prez réussit à obtenir la plaque de la voiture de l’homme chargé d’acheter les téléphones.
Pour McNulty, l’histoire ne s’arrête pas ici, vu qu’il rencontre Brianna, la mère de D’Angelo. Et il n’y va pas avec des pincettes. Pour lui, elle est en partie responsable de ce qui est arrivé à son fils.
Cette histoire commence à avoir ses retombées, et elles ne vont pas s’arrêter là. Si Brianna se renseigne simplement, car il s’agit de son fils, le meurtre de D’Angelo va avoir des répercussions bien plus importantes. On savait que ce jour allait arriver, et il est arrivé.
Les problèmes entre Stringer Bell et Avon s’amplifient. Le premier perd de l’argent, et essaie de se faire une place auprès de Clay Davis. Mais, pendant ce temps-là, Avon règle ces problèmes selon les lois de la rue, et il s’agit de s’occuper d’Omar et Marlo. Bien entendu, la tâche est ardue, et les évènements ne vont pas se dérouler aussi simplement. Avon va se faire tirer dessus. Stringer Bell, fatigué par tout ceci, va s’emporter.
L’opposition est donc effective. Avon utilise les mots clairs, qui pourtant résument particulièrement bien la situation « I’m bleedin’ red and you bleedin’ green. » Tout est dit, il n’y a rien à ajouter. Pourtant, String considère qu’il a fait ce qu’il avait à faire, quand il fallait, et cela, c’était tuer D’Angelo Barksdale. Autant dire qu’Avon ne voit pas les évènements sous cet angle, et que la scission est donc réelle, et cette fois-ci, les deux hommes le savent. Il n’y a plus de possibilité de revenir en arrière.
Il serait mentir de dire que les évènements ne prennent pas trop leur temps. L’équipe de Daniels progresse à pas de loups, tandis que le retour à la vie légale de Cutty se fait tout en douceur. En parallèle, nous arrivons enfin à la séparation Barskdale/Stringer Bell. Cet évènement, que l’on savait couru d’avance, met bien trop de temps à arriver. Un certain sentiment de répétition est là, et il est donc temps que les choses accélèrent.