Décidée à découvrir la vérité sur son passé, Sookie fait appel à Lafayette pour communiquer avec ses parents. Warlow revisite de douloureux souvenirs de son passé. Eric et Tara se font capturer dans le but de retrouver et sauver Pam. Sarah Newlin reconnecte avec Jason. Andy retrouve ses filles.
Nous voilà à mi-parcours de cette saison 6 de True Blood avec un épisode qui exploite majoritairement bien tout ce qui fut laborieusement construit avant. Il était temps !
Bien entendu, rien de surprenant cependant à ce que tout ne devienne pas pertinent. Pour tout dire, c’est à se demander si Alcide le sera vraiment un jour et la fuite de Sam est aussi lente que peu excitante. S’il ne se passe strictement pour eux au sein de ce Fuck the Pain Away, au moins, Robert Patrick a finalement des lignes de dialogues – ce qui est assez notable, jusque-là, il semblait occuper le fond de l’écran.
Heureusement, ils ne font pas grand-chose. Les autres personnages ont, à des degrés différents, plus à offrir, à commencer par des révélations au sujet de Warlow. Son lien avec Bill fournit un sympathique retournement de situation et il est donc utilisé pour explorer le passé du fée-vampire. Les flashbacks nous ramènent loin dans le temps (et question date, True Blood se la joue ultra précis) et comme c’est souvent le cas dans le show, c’est particulièrement mal inséré et plus drôle que cela ne devrait l’être. Cependant, c’est pour le mieux, car cela s’inscrit bien mieux dans l’esprit de la série et cet épisode en ressort, grâce à différents éléments de ce genre, plus dynamique.
Dans le domaine, on peut dire que Sookie n’a pas le droit à une minute de repos et la voilà maintenant à devoir démêler le vrai du faux au sujet de ses parents. C’est l’occasion de fournir quelque chose à faire à Lafayette, toujours brillant quand il est lui-même, un peu moins quand quelqu’un prend possession de lui – et surtout, Sookie est étrangement moins débrouillarde sur le coup ; à croire que sa capacité à se défendre et cogner va et vient.
Cette saison 6 de True Blood semble être passée à l’étape suivante avec le Camp Vamp, où se retrouve la majorité des vampires – à savoir, Pam, Tara, Eric, Willa et plus tardivement Jessica. Ce regroupement est plus que bénéfique, jouant de la personnalité des personnages impliqués, donnant le jour à des lignes de dialogues qui font mouche et tombant dans quelques excès propres au show qui fonctionne assez bien. En somme, on peut dire que différentes situations ont quelque peu dégénéré (comme ce qui se passe avec Jessica) et que cela est plus que profitable à l’ambiance générale.
Dans cette lignée, Jason, qui a retrouvé la santé, s’éloigne de sa sœur pour être mêlé aux histoires vampires et c’est sûrement mieux ainsi. À côté, le pauvre Andy Bellefleur est simplement sous le coup de l’émotion, devant faire face à la récente tragédie familiale qui vient de le toucher, tandis que Terry a trouvé un moyen extrême de régler ses problèmes psychologiques. Ce n’est pas Pam qui doit consulter, c’est lui !
Fuck the Pain Away est dans son ensemble bien plus efficace, autant grâce à des intrigues qui convergent que pour son côté over-the-top trop absent jusque-là et cela rendait trop plat les évènements qui se déroulaient. Cet épisode de True Blood se révèle ainsi plus fun à suivre.