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Valentine – Pilot (1.01)

valentine 101 - Valentine - Pilot (1.01)

La famille Valentine a quitté le mont Olympe pour Los Angeles, utilisant sa magie pour unir les âmes sœurs. Seulement le travail est devenu de plus en plus compliqué, et s’ils ne font rien, ils pourraient perdre leur immortalité. Grace Valentine, mère de la famille, déesse Aphrodite, va engager Kate Providence, une mortelle et romancière de roman à l’eau de rose pour les aider. Leur première mission est deux réunir deux amis de longue date.

Nouveauté MRC diffusée sur The CW, Valentine se veut être un programme plus à destination d’un public adulte, s’éloignant des cibles favorites de la chaine, tout en gardant une certaine légèreté.

Le résultat est quelque peu mitigé. Sur le papier, l’idée avait l’air intéressante. Les dieux sur la Terre. Pour restreindre, les Dieux de l’amour, mais à partir du moment où l’on part du principe que l’un existe, cela implique que c’est le cas pour les autres, offrant la porte à plein de possibilités pour la suite.

Nous n’en sommes pas encore là, vu qu’il s’agit d’un pilote introductif, et ce dernier est assez brouillon. Les personnages manquent de consistance, et leur relation de crédibilité et d’osmose. Le casting n’est pas foncièrement mauvais, Kristoffer Polaha en tête. Seulement, on sent bien qu’ils n’ont pas encore trouvé le juste équilibre, et l’écriture ne les aide pas. L’introduction de Kate Providence (Chritine Lakin), mortelle parmi les Dieux n’est pas du tout maitrisé, c’est très mal amené, et assez symbolique du manque de finesse dont fait preuve ce pilote.

Leur mission dans ce bas monde est de réunir les âmes sœurs, pour ceux qui y croient encore. Grace Valentine (Jaime Murray), autorité au sein du foyer trouve cela merveilleux et a loupé un pan de l’évolution relationnel que son fils Danny, alias Eros (Kristoffer Polaha), lui, a vu, et qui est plus du genre réaliste, et à vouloir s’amuser. Avec eux, Phoebe Valentine (Autumn Reeser), jeune fille naïve, qui est la seule à pouvoir voir lire les oracles, et Leo Francisci (Robert Baker II), dont il est difficile de déterminer la place, vu ce qu’il fait.

On nous sert donc pour commencer une histoire d’amour cliché, du jeune homme amoureux de sa meilleure amie, qui va se marier avec un pauvre type de service. Rien de bien palpitant ici.

Les débuts de Valentine ne sont donc pas véritablement maitrisés, et n’ont rien de bien enchantant.  A la vérité, il faudra sûrement repasser dans quelques épisodes pour vraiment savoir si la série vaut la peine de s’y intéresser. Cet épisode à tendance à faire pencher la balance du côté du non, mais la série possède quand même une idée qui peut offrir des développements intéressants si les scénaristes exploitent leur sujet, et ne nous offre pas trop d’amour mielleux, et d’éternels happy ends gratuits.