Pete et Myka travaillent pour les services secrets à la protection du président. Un incident va les faire transférer au mystérieux Entrepôt 13. Là ils se retrouvent chargés de mettre la main sur des reliques aux pouvoirs étranges.
Nouveauté à succès de l’été 2009 sur SyFy, Warehouse 13 va nous raconter les aventures improbables d’un duo d’agents surfant entre Indiana Jones et The X-Files, le tout sous la houlette de personnages aussi mystérieux que possible.
L’idée est donc que dans chaque épisode, Pete (Eddie McClintock) et Myka (Joanne Kelly) partent à la chasse de l’artefact de la semaine. Rien de bien original, le but ne semble clairement pas de l’être, mais plutôt de divertir. Pour cela, on nous injecte une bonne dose d’excentricité et de puérilité que l’on oppose à la droiture et le sérieux, que ce soit entre nos deux agents ou dans les univers qu’ils vont se retrouver à explorer. Le truc, c’est qu’il y a toujours quelque chose qui cloche et quand ça se voit trop, c’est qu’il y a un objet à récupérer, c’est indéniable.
Composée de 12 épisodes, cette première saison va avoir le mérite de ne pas faire du surplace. Certes, on commence par faire simple, histoire de poser les bases relationnelles entre les personnages et, également, afin que le spectateur se familiarise avec les routines de la série. D’ailleurs, pour faciliter notre immersion, chaque aventure aura droit à sa guest star, venant majoritairement des autres productions de la chaine, de BSG à Eureka en passant par Stargate.
Rapidement, Artie (Saul Rubinek), qui dirige l’entrepôt et qui était lui aussi un agent, va voir son passé développé. C’est là-dessus que la mythologie de la série va se bâtir. Le Warehouse 13 possède ses secrets et en parallèle de l’affaire du jour (quand les deux ne sont pas une seule et même chose), nous allons explorer tout ceci, tout en gardant occasionnellement de la place pour du véritable stand alone ou pour le développement de Pete et Myka. Eux aussi ont des choses à dire, même si, de manière générale, Artie les poussera au second plan quand ça deviendra trop majeur. Par ailleurs, l’équipe va s’agrandir rapidement, incluant Claudia, atout sympathie et parfois comique qui amènera avec elle de nouveaux angles d’approches aussi bien pour l’exploration de l’entrepôt que pour la création de problèmes.
Bref, la série va miser sur ses personnages et sur leur façon d’appréhender l’univers fantastique dans lequel ils évoluent. Et cela est payant, car même s’ils ne sont pas forcément d’une grande originalité, ils se révèlent attachants et ça permettra de faire passer les couleuvres scénaristiques les plus grosses.
Sans être innovante, cette première saison de Warehouse 13 se regarde avec un certain plaisir et parvient à, petit à petit, s’étoffer tout en conservant sa légèreté. Certes, pour vraiment l’apprécier, il ne faut pas oublier qu’elle vient de SyFy.
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