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Wilfred – Happiness (1.01)

Wilfred 101 - Wilfred - Happiness (1.01)

Après avoir tenté en vain de se suicider, Ryan se lie avec Wilfred, le chien de sa nouvelle voisine qu’il perçoit comme étant un humain à l’accent australien.

L’australien Jason Gann débarque aux États-Unis avec sa comédie Wilfred qu’il adapte pour FX. Le concept reste le même que sa création originale, même si le pitch de base diffère.

Nous suivons ainsi Ryan (Elijah Wood) un jeune homme qui a vécu selon les désirs de son père et qui décide d’en finir avec la vie. Cela ne fonctionne pas et, le lendemain, sa nouvelle voisine (Fiona Gubelmann) lui demande de s’occuper de son chien, Wilfred (Jason Gann). Il ne le perçoit pas comme un animal normal, mais comme un grand australien qui porte un costume de chien.

Trop de fatigue ? Effets secondaires des médicaments qui devaient l’aider à en terminer avec la vie ? Peu importe, Ryan et Wilfred se sont trouvés et deviennent amis. L’idée est ici de pousser Ryan à reprendre le contrôle de son existence. Wilfred l’encourage et lui délivre des conseils, tout en faisant ce que tout chien peut faire. Enfin, il n’est pas un animal de compagnie modèle, bien au contraire, car en plus d’aller chercher la balle et de creuser des trous dans le terrain parce qu’il est nerveux, Wilfred fume et boit de l’alcool.

Si dans la série australienne, Wilfred était plutôt adepte du chantage émotionnel de son nouveau camarade de jeu qui était le petit ami de sa maitresse, dans la version américaine, le chien s’impose presque immédiatement comme étant une sorte de guide spirituel qui doit aider son voisin à dépasser ses peurs.

Adhérer au concept demande par contre autant d’ouverture d’esprit, même si pour le public américain, Jason Gann semble vouloir tenter de suggérer qu’il y a une explication derrière la perception altérée de Ryan.

Quoi qu’il en soit, le changement de continent permet à l’histoire d’être plus efficace au niveau de l’humour. Certes, ce pilote Wilfred n’est pas hilarant du début à la fin, mais il contient ses bons moments grâce à Elijah Wood qui répond énergiquement aux challenges posés par son nouveau compagnon canin.

Au final, ce premier épisode installe des bases convenables pour une comédie excentrique qui possède un véritable potentiel et les moyens pour l’exploiter (ce qui manquait justement à la série originale). L’univers de Ryan est assez bien construit et différentes pistes sont installées pour le faire évoluer avec le moyennement sympathique Wilfred comme catalyseur, ce qui est prometteur.