Carli est mère de trois enfants, divorcée deux fois, avec des difficultés financières. Elle tente de maintenir la maison, sans l’aide de son frère qui vit avec eux, et de conserver son travail.
CMT se lance dans le business de la série originale, et pour commencer, la chaine a opté pour de la sitcom traditionnelle avec Working Class qui met en scène Melissa Peterman dans la peau de Carli, une mère célibataire travailleuse et optimiste, encore à la recherche de l’amour après deux mariages ratés et cherchant à faire tourner la maison du mieux qu’elle peut, malgré les difficultés financières évidentes. Elle passe donc son temps entre son lieu de travail et sa demeure.
Ce premier épisode se voit pimenter par le retour d’un ancien camarade de classe, Buddy, qui a clairement toujours eu des sentiments pour Carli, alors que cette dernière recherche plus la perle rare – celle que l’on trouve avec la petite étincelle, semble-t-il, et qu’elle pense avoir en voyant un homme dans son magasin qui se révélera être son patron.
À l’évidence, la série ne parait pas disposée à explorer quelque chose d’original, et ne s’annonce clairement pas hilarante. Elle a par contre l’avantage, dans toute sa banalité, de se laisser mieux suivre qu’il n’y parait et de parvenir à faire de Carli une femme à la fois moderne, sensible et attachante. Ce n’est pas un portrait qui est pour autant fouillé, ambitieux ou affirmé, à vrai dire, mais le fait est que c’est son interprète — Melissa Peterman — qui tient la série sur ses épaules et elle possède l’énergie nécessaire pour.
Le sujet de Working Class permettrait assurément de mettre en avant multiples difficultés financières que la famille peut rencontrer – qu’il s’agisse de faire une observation sociale et/ou de l’utiliser pour exploiter l’humour qui peut en ressortir. Malgré son titre, ce n’est pourtant pas ce qui ressort le plus de ce pilote, passant ainsi peut-être à côté de son potentiel.
La suite parviendra peut-être à corriger le tir, mais si ce pilote de Working Class parvient à éviter le pire, il ne possède assurément pas ce qu’il faut pour donner envie d’aller au-delà. Globalement, il manque justement cette petite étincelle qui laisserait entrevoir un avenir plus intéressant (ou une once d’ambition) et qui pourrait donner envie de s’investir dans la suite.