La carrière de Matthew McConaughey sur le petit écran se résume à peu de choses, dont principalement des apparitions mémorables dans Eastbound & Down et, surtout, le rôle de Rust Cohle dans la première saison de True Detective.
Interpréter ce détective atypique s’est rapidement imposé comme un des points hauts de la carrière de l’acteur, mais celui-ci a derrière – et devant – lui d’autres rôles mémorables. En voici donc 5 en particulier :
1 | Dazed and Confused (1992)
Matthew McConaughey a un don certain pour faire impression dans des rôles mineurs. C’est en quelque sorte ce qui lança sa carrière. Dans ce film de Richard Linklater — intitulé en France Génération Rebelle — qui raconte la dernière journée de cours pour une poignée d’étudiants en mai 1796, McConaughey incarne le cool David Wooderson dont la simple présence à l’écran laissait entrevoir un grand avenir pour l’acteur – il n’est d’ailleurs pas le seul dans ce casting d’inconnus à s’être fait un nom.
2 | Le Droit de tuer ? (1996)
La même année que son petit rôle dans l’excellent Lone Star faisait de lui celui qu’il fallait surveiller de près, McConaughey se retrouve tête d’affiche de Le Droit de tuer ? (A Time to Kill), l’adaptation d’un roman de John Grisham où il se retrouvait notamment face à Sandra Bullock, Samuel L. Jackson et Kevin Spacey. Il joue un jeune avocat qui est moralement poussé à prendre une affaire impossible à gagner dans le sud profond de l’Amérique où il défend un noir qui a tué les agresseurs blancs de sa fille. Il se retrouve à délivrer une performance émotionnelle dans un film dont la subtilité vient clairement plus des acteurs que du scénario – ou de la réalisation de Joel Schumacher.
3 | Killer Joe (2011)
Avec Killer Joe, William Friedkin nous sert un film noir à la Coen, mais en plus crasseux avec une brochette de bouseux qui engage le flic/tueur à gages Joe pour un meurtre. Ce n’est pas la première fois que McConaughey incarne un homme violent, mais il prouve qu’il sait faire peur. Le film a ses inconsistances, mais son histoire poisseuse aussi simple qu’efficace prend de l’ampleur dès que l’acteur est à l’écran. Il délivre une performance excellente qui confirmait un tournant prometteur à ce stade de sa carrière, ce qu’il n’a fait que confirmer après cela.
4 | Dallas Buyers Club (2013)
Après son retour en grâce auprès du public et des critiques, Matthew McConaughey a pris la route des oscars et a donc remporté la fameuse statuette avec Dallas Buyers Club. Il y incarne Ron Woodroof, un homme à femmes qui évolue dans le milieu des rodéos et qui découvre qu’il est séropositif. En cherchant un moyen de survivre, il se retrouvera à importer illégalement des médicaments non contrôlés aidant principalement la communauté gay en dépit de son homophobie. L’acteur porte le film à bout de bras, aidant son message plus que pertinent à se faire entendre de manière mémorable.
5 | Contact (1997)
Plus de 15 ans avant Interstellar, Matthew McConaughey tenait déjà un rôle clé dans une histoire de contact extraterrestre avec Contact de Robert Zemeckis. Il tenait cependant un second rôle, celui de l’intérêt romantique de Jodie Foster, la scientifique qui entre en contact. Il faut dire qu’il est alors à un niveau de sa carrière où les choses commençaient juste à véritablement prendre forme. En tout cas, il débute le film en donnant l’impression qu’il est uniquement là pour son physique de playboy, mais il s’affirme rapidement grâce à une performance qui donne aux convictions religieuses de son personnage une réelle pertinence dans le récit.
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