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Après Bates Motel, 5 films d’Hitchcock à voir pour s’éloigner des horreurs de Norman Bates

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Bates Motel Saison 2 - Après Bates Motel, 5 films d'Hitchcock à voir pour s’éloigner des horreurs de Norman Bates

Cette semaine s’acheva sur la chaine américaine A&E la diffusion de la série Bates Motel qui, comme tout le monde le sait, était vaguement inspirée par l’un des chefs d’œuvre du maitre du suspense, Alfred Hitchcock. Psychose est un classique et il est loin d’être le seul du réalisateur britannique légendaire qui a à son actif plus d’une cinquantaine de longs métrages.

En choisir 5 à recommander pour savoir par où bien continuer son exploration du travail d’Alfred Hitchcock est, il faut le reconnaitre, extrêmement facile à faire. Néanmoins, ses films sont bien moins rediffusés sur les grandes chaines dorénavant et cela les rend malheureusement moins accessibles et, surtout, moins familiers pour toute une nouvelle audience. Donc, si n’avez pas grandi avec ces chefs d’œuvres et que Bates Motel vous a encouragé à jeter un coup d’œil à Psycho, voici les films à regarder à présent.

Sueurs Froides Hitchcock - Après Bates Motel, 5 films d'Hitchcock à voir pour s’éloigner des horreurs de Norman Bates

1 | Sueurs Froides (1958)

Loin d’être mon préféré, Sueurs froides (Vertigo) est malgré tout un incontournable. Sa magnifique cinématographie y est pour beaucoup, tout comme la performance de James Stewart – je suis bien plus partagé sur celle de Kim Novak. Néanmoins, il semble que c’est son histoire qui séduit le plus les adeptes du réalisateur. On suit un ancien policier qui va vivre un traumatisme et chercher à reconstruire l’idéal qui lui a échappé au détriment d’une réalité qu’il refuse donc d’accepter.

Fenetre sur cour hitchcock - Après Bates Motel, 5 films d'Hitchcock à voir pour s’éloigner des horreurs de Norman Bates

2 | Fenêtre sur cour (1954)

Tellement imité, mais jamais égalé, Fenêtre sur cour (Rear Window) est une leçon de mise en scène qui prend place dans un carré d’immeubles. James Stewart est coincé dans un fauteuil roulant et n’a rien de mieux à faire qu’espionner ses voisins. Il se met alors à se construire un véritable drame policier avec des bribes d’informations qu’il glane ici et là. Hitchcock livre ici un de ses films les plus divertissants à suivre en plus d’un commentaire sur la vie en société – on ne connait pas vraiment son voisin tant qu’on n’a pas regardé chez lui au moment où il tue sa femme.

La mort aux trousses - Après Bates Motel, 5 films d'Hitchcock à voir pour s’éloigner des horreurs de Norman Bates

3 | La Mort aux trousses (1959)

Grand spectacle d’aventure qui a tout du blockbuster, La Mort aux trousses (North By Norwest) est comme tant d’autres Hitchcock dans le sens où il parle d’un homme – Cary Grant – qui se bat tout seul pour prouver son innocence. Une question d’apparences, une erreur d’identité, qui prend des proportions épiques pour notre plus grand plaisir, et cela s’accompagne ainsi de purs moments d’anthologie avec toujours une pointe d’humour.

Les Oiseaux Hitchcock - Après Bates Motel, 5 films d'Hitchcock à voir pour s’éloigner des horreurs de Norman Bates

4 | Les Oiseaux (1963)

Quand Hitchcock se lance pleinement dans le film d’horreur, il transforme des oiseaux en monstres meurtriers. Certes, les effets spéciaux ne sont plus de toute jeunesse et le style a été maintes fois copié, mais Les Oiseaux (The Birds) offre plus qu’une excuse pour sursauter, comme tout bon film de ce genre se doit de le faire. Néanmoins, c’est pour la mise en scène que ce classique gagne encore à être vu aujourd’hui.

L Inconnu du Nord Express - Après Bates Motel, 5 films d'Hitchcock à voir pour s’éloigner des horreurs de Norman Bates

5 | L’Inconnu du Nord-Express (1951)

Certains condamnent les films en noir&blanc pour le simple fait qu’ils sont… vieux, mais entre les mains d’Alfred Hitchcock, l’absence de couleurs peut être un atout. C’est particulièrement le cas avec L’Inconnu du Nord-Express (Strangers on a Train) qui, s’il est principalement connu pour son intrigue de tueurs qui s’échangent des victimes (pour faire vraiment simple), mérite d’être célébré pour ses magnifiques jeux d’ombres. La mise en scène encore étonnamment moderne élève l’histoire en amplifiant le suspense comme rarement.

* * *

Une fois que l’on a passé cela, il n’y a que l’embarras du choix dans la filmographie du maitre. Personnellement, je recommanderais Le Crime était presque parfait (Dial M For Murder – 1954), Les 39 marches (The 39 Steps – 1935), Une femme disparaît (The Lady Vanishes – 1938) ou encore La Main au collet (To Catch a Thief – 1955). Après cela, enchainer sur La Corde (Rope – 1948), Les Enchaînés (1946), Rebecca (1940), L’Homme qui en savait trop (The Man Who Knew Too Much – 1956) et Mais qui a tué Harry ? (The Trouble with Harry – 1955) devraient faire l’affaire. Si vous en voulez plus, il en a encore beaucoup.

Publié une première fois en 2015, cet article a été mis à jour et est remis en avant à l’occasion de la fin de Bates Motel.

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