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Cult Character : Seymour Birkhoff (Nikita)

birkhoff nikita - Cult Character : Seymour Birkhoff (Nikita)

Difficile aujourd’hui de mettre en scène le monde de l’espionnage sans un petit génie de l’informatique (option obligatoire : hacker), un rôle que remplit à merveille Seymour Birkhoff, campé par Aaron Stanford dans Nikita.

 Birkhoff: No cameras installed. Guess he likes to keep his orgies on the DL.

Comme presque tout le personnel de la Division, Birkhoff a été recruté par Percy. Responsable de multiples attaques contre le gouvernement et ses agences sous le pseudonyme de Shadow Walker, il a donc reçu une petite visite en prison, de laquelle il obtient sa libération en échange bien entendu de travailler pour la Division. Il a ainsi rejoint l’agence approximativement au même moment que Nikita, ce qui fait qu’il connaît assez bien cette dernière et les rapports qu’elle entretient avec Michael, Percy ou encore Amanda.

 Birkhoff: Just try and pretend I’m not an idiot. Give me that much.

Au départ, Birkhoff était présenté comme quelqu’un d’assez fier de son job, capable d’être arrogant, mais pas non plus farouche. Sa nature anti-conformiste n’allait pas trop se confronter à ses supérieurs – Percy ou Amanda –, montrant bien quand même l’instinct de survie du technicien et son attachement à son lieu de travail.

Birkhoff va se faire une jolie place dans la série avant tout grâce à son talent informatique, un très bon sens de la répartie, un compte en banque très utile et un dévouement envers les autres qui est mis en exergue en seconde saison.

 Birkhoff: If God is in the details, then I’m God.

Ainsi, s’il est peut-être majoritairement derrière un ordinateur, il n’en a certainement pas perdu de sa verve et il n’obéit pas aveuglément aux ordres. En fait, Birkhoff est surtout au départ protecteur de lui-même, cherchant à éviter le moins possible de se mettre en péril.

Pour autant, il n’est pas dénué d’un sens de l’honneur ou de l’éthique, ce qui va le pousser à revoir ses positions envers la Division dès le début de la seconde saison. Ce revirement se fait naturellement, car Birkhoff a eu bien des opportunités pour prouver qu’il était au fond attaché à Nikita et Michael plus qu’il ne l’aurait dû. Et, loin d’être inconscient du travail qu’il effectuait, il a pu avoir un aperçu bien précis des actions de la Division qui ont alors poussé le personnage à sortir de sa position plus neutre.

 Birkhoff: Everything’s cool. I just got to save their asses … again.

Qu’importe le camp dans lequel il se trouve, Birkhoff sait se montrer drôle, intervenant toujours au moment où il faut pour éviter que des échanges trop sentimentaux ou sérieux ne plonge dans l’excessif grâce à une répartie caustique. Il est aussi celui qui peut, occasionnellement, délivrer des références culturelles. À noter en particulier celle des X-Men, Aaron Stanford ayant incarné Pyro dans les adaptations cinématographiques du comic book.

Michael: How could you not have found out she has a son ?
Birkhoff: Oh, I’m sorry. Now I’m supposed to be looking for kids who may or may not exist? I’ll go recalibrate Cerebro.

Jamais surexposé, on pourrait même dire que Birkhoff est parfois sous-employé. Une chose est sûre par contre : il a su s’imposer dans l’univers de la série pour en devenir un de ses personnages les plus attachants et sympathiques.