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Cult Character : Spencer Reid (Criminal Minds)

Spencer Reid Criminal Minds - Cult Character : Spencer Reid (Criminal Minds)

Si je vous dis détenteur de trois doctorats (Mathématiques, Chimie et Ingénierie), milieu de la vingtaine, les cheveux mi-longs, perpétuellement en chemise avec un gilet (avec ou sans manche suivant la saison), et avec une montre serrée au poignet sans jamais toucher sa peau. Et si je vous dis qu’il est autodidacte, très peu sociable et qu’il parle avec le débit d’une mitraillette que peu de personnages (sauf peut-être une certaine Lorelaï Gilmore) ont réussi à maîtriser. Vous n’aurez alors aucun mal à répondre : Spencer Reid, agent le plus jeune de la BAU (Behavioral Analysis Unit) du FBI, personnage bien connu de tous les adeptes de la série Criminal Minds Esprits Criminels.

Apparu dès le début de la série, le Docteur Reid s’est vite avéré très attachant. Avec un bagage familial plutôt lourd (un père qui l’a abandonné et une mère paranoïaque schizophrène), Spencer armé d’un QI de 187, d’une mémoire eidétique et de tendances autistiques, est un cas à part. Au fil des saisons, les scénaristes nous dévoilent son passé et, en quelque sorte,  nous entrainent à admirer cet échalas hors-norme.

Comme son ami Derek Morgan (Shemar Moore), Spencer est lui aussi un peu « endommagé » par la vie. Les épisodes The Instincts (4.06) et Memoriam (4.07) nous amènent à découvrir, à ses côtés, la vérité sur l’assassinat d’un garçonnet de son entourage lorsqu’il n’avait que 4 ans. C’est cet incident traumatique qui va sculpter sa vie future et favoriser la fuite de son père. Difficile alors de ne pas se prendre de sympathie pour le jeune homme, surtout qu’il revenait déjà de loin avec son enlèvement et les actes de tortures qu’il avait subis (Revelations – 2.15). Son addiction aux anti-douleurs qui en découle sera traitée dans les épisodes suivants amenant Spencer à participer à des réunions pour s’en sortir. Mais même après 8 saisons, et comme tout personnage de Criminal Minds, le jeune agent du FBI n’est pas au bout de ses peines. Il sera ainsi également retenu en otage par une secte avec Emily (Paget Brewster), contractera l’anthrax et se fera tirer dans la jambe. Cette dernière partie correspondant sûrement à l’accident de danse de l’acteur qui l’interprète, Matthew Gray Gubler.

Autre trait de caractère de Spencer qui prête cette fois à sourire est son inhabilité à parler aux femmes.  Cette naïveté et cette nervosité dès qu’il doit s’entretenir avec des personnages féminins sont drôles, introduisant de bonnes scènes avec ses collègues. Pourtant, cette situation de célibat que le téléspectateur lui connait depuis ses débuts est amenée à changer, avec l’apparition dans la dernière saison d’une jeune femme qui lui tient particulièrement à cœur. Spencer est également le protagoniste de la série qui a le plus profité d’une évolution : 8 ans après le lancement du show, on est bien loin du jeune homme renfermé et asocial qu’il était. Il a su tisser des liens d’amitié avec Gideon (Mandy Patinkin) et Emily, et il développa une relation fraternelle avec Derek. Ses rapports avec JJ (A.J. Cook) ont, eux, toujours été un peu plus ambigus puisqu’il éprouvait un léger coup de cœur pour la jeune femme.

Spencer Reid a donc ses particularités, son passé tortueux et son caractère qui font de lui l’un des personnages les plus sympathiques de Criminal Minds. Malheureusement pour lui, il semblerait que le jeune docteur doive faire face à ce qui pourrait être les prémices de la schizophrénie. Cette épée de Damoclès introduite par les scénaristes lors des dernières saisons est bien trouvée et soulève de nombreuses questions sur le futur de Spencer au sein de la BAU qui seront sans doute explorée par la suite.