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Walter Bishop, le savant pas si fou que ça de Fringe

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John Noble Walter Bishop 600x400 - Walter Bishop, le savant pas si fou que ça de Fringe

Voilà bientôt trois ans que Fringe s’est terminée. Alors que de nouvelles séries de science-fiction ambitieuses commencent à émerger sérieusement, on ne peut qu’espérer retrouver un jour un personnage aussi intéressant et complexe que l’inimitable Walter Bishop.

— Dans cette série, il est difficile de ne parler que d’un seul personnage, puisqu’il existe plusieurs versions de chacun d’entre eux. Malgré ça, peu importe l’univers ou la ligne temporelle, Walter reste marqué par le poids de ses responsabilités. Cela dit, nous laisserons ici de côté celui que l’on nomme Walternate. —

Walter est un scientifique de génie d’origine allemande. Son père était alors le Dr Robert Bischoff, lui aussi un pionnier – mais également un espion pour les alliés – et c’est là que l’on trouve l’origine de l’amour de Walter pour la science. Cela le mènera d’ailleurs jusqu’à la tête du programme « Kelvin Genetics » aux côtés de son ami de longue date, le tristement célèbre William Bell (Leonard Nimoy). Ensemble, ils changeront le monde, du moins, dans un univers.

En son temps, et grâce à la consommation importante de drogues (dont beaucoup de LSD), Walter fit des découvertes extraordinaires. C’est ainsi qu’il prit connaissance de l’existence d’un univers parallèle ou qu’il développa le Cortexiphan, une drogue qu’il testa avec Bell sur des enfants – dont Olivia Dunham (Anna Torv). À cette époque, Walter était un autre homme et quand son fils Peter (Joshua Jackson) tomba malade, il se surpassa pour tenter de le sauver. C’est la décision qu’il prit durant cette période qui est primordiale, car elle a servi à donner forme à la mythologie de Fringe.

Si Walter n’avait pas ouvert un portail pour secourir Peter dans l’autre univers, il n’aurait jamais provoqué une série d’évènements aux conséquences immenses et imprévisibles. Une guerre entre deux mondes en naitra. Une telle responsabilité est difficile à porter par un homme seul, mais ce n’est pas ça qui fera que Walter restera à l’hôpital psychiatrique de St. Claire pendant 17 ans, les bouts de cerveaux que Bell lui retira à sa demande ont bien plus contribué.

Si Walter Bishop est devenu un personnage à ce point marquant, c’est indéniablement grâce aux épreuves qu’il traversa et qui firent de lui un homme incomplet et émotionnellement instable, mais aussi étrangement attachant.

Dans le rôle, John Noble dévoile un talent immense, pouvant partager une sensibilité qui donna à Fringe une subtilité souvent inattendue. Il a fait de Walter une figure unique dont la fragilité apparente n’est parfois que le contrecoup de la noirceur qu’il tente de réprimer. Dire qu’il fait preuve de complexité pourrait paraitre faible à certains moments de la série, même si avec les années, en essayant de réparer ses erreurs et d’accepter de changer, il est surtout apparu comme n’étant finalement qu’un père blessé qui aurait littéralement fait l’impossible pour protéger son enfant.

Tout cela contribua à faire de Walter Bishop un grand personnage aussi iconographique que mémorable dont les multiples talents sont souvent camouflés derrière une excentricité qui ne cesse jamais de prendre par surprise. Il aura autant fait rire que pleurer durant les 5 saisons de Fringe et c’est également pour ça qu’il est si facile de l’aimer et de le pardonner.

Cet article a été publié une première fois en janvier 2013 et est aujourd’hui remis en avant après avoir été mis à jour.

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