Comme on le répète régulièrement, sur Critictoo, nous cherchons toujours un moyen pour parler de toujours plus de séries. Récemment, nous nous sommes rendu compte que beaucoup de séries plus ou moins récentes ne s’inscrivaient pas vraiment dans la mémoire collective. On va donc jeter un coup d’œil à certaines afin de voir si elles méritent d’être oubliées ou non.
De quoi ça parlait ? C’est l’histoire de Becky Freeley, conseillère d’éducation au lycée dans lequel elle allait quand elle était adolescente.
Miss Guided est composée de 7 épisodes qui furent diffusés sur ABC entre mars et avril 2008. La série n’est pas (encore) passée en France.
Sitcom fraiche et décalée, Miss Guided se nomme Becky Freeley, interprétée par la talentueuse Judy Greer, un gage comique de qualité à elle toute seule. Elle occupe le fameux poste de conseillère d’éducation, mais la particularité de Becky se trouve dans le fait que c’est une femme pleine de candeur.
L’univers de la série va rapidement se démontrer survolté, avec une tête d’affiche menant largement la danse, et une palette de seconds rôles venant étoffer l’univers de Miss Guided.
Ainsi, Becky en pince pour Tim, le professeur d’espagnol (et mécanique) qui est tout simplement stupide que cela en est hilarant – accentué par le fait qu’il est tout particulièrement mauvais dans la matière qu’il enseigne. D’ailleurs, cela se trouvera exploité au sein du second épisode (et le meilleur à mes yeux), avec Ashton Kutcher, producteur du show, venu faire la guest en tant que talentueux professeur d’espagnol, jouant de la guitare et séduisant Becky (pour son plus grand plaisir), mais menaçant la position de Tim (Kristoffer Polaha) dans l’établissement.
Bien entendu, histoire de ramener Becky a ses années lycées, Lisa Germain (Brooke Burns), son ancienne ennemie – appelée par la suite sa « frenemy » – se fait aussi engagée, et vient marcher sur ses plates-bandes, entrant en compétition directe avec son sourire Colgate pour conquérir le cœur de Tim. Lisa ne va pas se révéler être le personnage le plus hilarant de la série, mais possèdera ses moments et, contrairement aux apparences, servira au moins à donner naissance à de la comédie. Dans le registre d’ailleurs, on peut largement compter sur Bruce Terry (aka Chris Parnell), vice directeur de l’école, qui souhaite devenir directeur et séduire Lisa.
Si tout ce beau monde participe clairement à l’univers de la série, il ne faudrait pas croire que notre Miss Guided n’a pas un métier en or, grâce auquel des perles vont clairement naitre, exploitant à la fois les lacunes du système et la candeur de son personnage principal, ainsi que l’image qu’elle cherche à renvoyer pour éviter de sonner comme la loser qu’elle était à l’adolescence. Les élèves ne sont donc pas ignorés et rarement concernés par leurs études.
Miss Guided ne s’est pas forcément montrée qualitativement équilibrée, ayant d’excellents épisodes et d’autres moins énergiques, mais les 7 épisodes été suffisant pour se familiariser avec l’établissement, et s’attacher à la série.
Mérite-t-elle d’être oubliée ? Le show avait quasiment tout ce qu’il fallait pour s’approcher d’une zone presque cultissime grâce à des passages forts et le fait qu’elle possède quelques références lui étant propre, mais ce genre de choses étant avant tout une question de timing, Miss Guided n’y est pas parvenue. Aujourd’hui, avec sa courte durée, on ne peut pas dire que la série se montre véritablement nécessaire, ayant avant tout réussi à s’affirmer plus qu’à imposer son identité au sein de la sitcom, mais cela ne lui enlève rien de son charme.
Pour terminer, une petite promo de la série, histoire de fournir un aperçu à ceux qui ne l’ont pas vu.
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