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Flashback : Melrose Place

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melrose - Flashback : Melrose Place

Fiche Technique

Titre Original : Melrose Place
Titre Traduit : Melrose Place
Créateur : Darren Star
Années : 1992 – 1999
Nombres d’épisodes : 227
Casting : Thomas Calabro (Michael Mancini), Josie Bissett (Jane Mancini), Doug Savant (Matt Fielding), Andrew Shue (Billy Campbell), Courtney Thorne-Smith (Allison Parker), Daphné Zuniga (Jo Reynolds), Heather Locklear (Amanda Woodward), Grant Show (Jake Hanson), Laura Leighton (Sydney Andrews), Jack Wagner (Peter Burns), Marcia Cross (Kimberly Shaw)…

L’histoire : Les amours, déboires et autres intrigues à rebondissements des habitants de la résidence Melrose Place à Los Angeles.

Souvenirs

Typiquement et indubitablement estampillée années 90, Melrose Place n’est pas vraiment une série dans la forme, ni même dans le fond. A mi-chemin entre le soap et le feuilleton, MP pour les intimes fait partie des nombreuses séries de l’écurie Aaron Spelling, créée par Darren Star, lequel des années plus tard accouchera d’une certaine Sex and The City.

En cet an de grâce 1992, l’objectif affiché de la FOX est de rallier un public plus ‘mature’ que celui passionné par les aventures de Brandon et Brenda dans Beverly Hills. D’ailleurs, tout en développant les histoires et personnages propres à la petite nouvelle, 3 des acteurs de la série mère jouent dans les 3 premiers épisodes (Jenny Garth, Ian Ziering, Brian Austin Green). Ainsi naît le spin-off Melrose Place (qui n’en est pas un vrai, le personnage de Jake Hansen n’apparaissant que deux fois dans BH) qui se détachera très rapidement de l’original.

Mais au terme de sa première année, Melrose a bien de mal à prendre son envol. Le propos est trop gentil, les acteurs (inconnus) pas assez charismatiques et surtout il manque une garce en chef ! Qu’à cela ne tienne, Papy Spelling demande à son amie Heather Locklear d’intégrer le show et lui offre un rôle en or qui va dynamiter les codes de la série. Amanda Woodward, publicitaire désagréable aux dents longues achète la résidence, pique les petits amis des copines, intrigue en coulisses à l’Agence D & D. Sous l’impulsion de ce Diable habillé en Prada à épaulettes, d’autres personnages changent leur fusil d’épaule : le gentil docteur Mancini trompe désormais la jolie Jane à tour de bras, la belle Allison sombre dans l’alcoolisme, Matt, le gay se fait tabasser…

A raison de 27 à 34 épisodes par saisons, Melrose Place se doit de faire toujours plus dans la surenchère, une idée qui permettra à la série d’accrocher son public et des générations entières de téléphiles (dans Friends, Chandler avoue que le départ de Rachel pour Paris le met dans le même état que la fin de Melrose Place !) mais précipitera aussi sa lente agonie. A force de trop tirer sur la corde et d’ajouter nombre de personnages (il faut bien remplacer certains acteurs), les histoires deviennent ridicules, les dialogues niais et les épisodes risibles à l’image d’un final rocambolesque.

Et pourtant, Melrose Place restera dans mon esprit une vraie réussite, une série qui ne vieillit pas beaucoup et se regarde encore avec plaisir lorsque l’on tombe dessus sur TMC le samedi matin !

Elle révéla notamment les talents particuliers d’une Marcia Cross, inoubliable en Kimberly Shaw, l’intrigante Jamie Luner dans le rôle de Lexi, l’amusante accro à la chirurgie Lisa Rinna, la pétulante Laura Leighton, la vénéneuse Kristin Davis. Elle récupérera aussi le beau Rob Estes, une Alyssa Milano un peu oubliée sans oublier une flopée de guests.

En un mot : I-N-C-O-N-T-O-U-R-N-A-B-L-E