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Great News : 5 raisons de faire partie de la rédaction du Breakdown (disponible sur Netflix)

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Great News Saison 2 1 - Great News : 5 raisons de faire partie de la rédaction du Breakdown (disponible sur Netflix)

Créée par Tracey Wigfield, Great News est une comédie NBC avec désormais deux saisons au compteur. Elle suit les mésaventures de Katie (Briga Heelan), une jeune productrice d’une émission d’information appelée le Breakdown qui tente de concilier ses ambitions professionnelles et l’intrusion de sa mère, Carol (Andrea Martin). Cette dernière parvient en effet à décrocher un stage dans la chaîne de télévision pour laquelle Katie travaille.

Après des débuts franchement moyens, Great News a su s’améliorer épisode après épisode en devenant aussi désopilante qu’intelligente. Malgré cela, la série demeure largement méconnue, une injustice que je m’apprête à réparer en vous donnant 5 raisons de vous laisser embarquer dans la newsroom de Tracey Wigfield.

1. Une assez digne héritière de 30 Rock

Ce n’est pas un hasard si Tina Fey produit Great News. En effet, Tracey Wigfield a débuté en tant que scénariste sur la série 30 Rock. Une expérience qui lui permettra d’obtenir l’Emmy Awards du meilleur scénario pour une série comique en 2013.

Il n’est donc pas étonnant de voir que les deux sitcoms partagent quelques similarités. Toutes les deux sont des satires du monde de l’audiovisuel qui s’attardent sur des personnages féminins essayant de s’imposer dans un secteur très (trop) masculin. Si Great News met du temps à réellement trouver son chemin et sa force, elle devient au fils des épisodes la seule véritable relève de la série culte de Tina Fey.

https://www.critictoo.com/les-chroniques/30-rock-episodes-best-of/

2. Une série dans l’air du temps

En évoquant le racisme, le politiquement correct, les Fake News ou encore le sexisme notamment avec la notion de « manterruption » pratique inconsciente (et masculine) consistant à couper brutalement la parole des femmes, Great News ne cesse de surprendre par la pertinence de son propos.

Série féminine et féministe, la création de Tracey Wigfield s’inscrit dans la ligne droite du mouvement Time’s Up. La seconde saison du show centre un épisode aussi désopilant qu’intelligent sur le harcèlement sexuel où les hommes sont les victimes et les femmes celles qui s’étonnent de cette situation.

3. La bande haute en couleurs du Breakdown

Présenté par Chuck Pierce (John Michael Higgins), ancienne gloire du journalisme, et Portia Scott-Griffith (Nicole Richie), une jeune accro à sa notoriété sur les réseaux sociaux. Le Breakdown peut compter (ou pas) sur une équipe de personnalités excentriques, dirigée par Greg (Adam Campbell), un anglais producteur exécutif de l’émission. Autour de ce fan de Maggie Smith, on suit Katie qui tente désespérément d’imposer ses idées. Justin (Horatio Sanz) éditeur vidéo qui rêve d’un nouveau générique pour le Breakdown. Tracey Wigfield interprète Beth, une présentatrice météo lunaire, alors que Carol est la véritable maman de tout ce petit monde. Si dans un premier temps, la série peine à faire exister toutes ses personnalités ensemble, elle finit par imposer une vraie sensation de bande.

Surtout qu’autour de ce noyau de personnages, quelques actrices et acteurs secondaires viennent prêter main-forte. Notamment Ana Gasteyer et Rachel Dratch qui campent les présentatrices d’une émission matinale intitulée Morning Wined Up, mais également Tina Fey qui débarque en saison 2 dans un rôle fait sur mesure.

4. Un vrai petit delirium

Si j’ai souligné l’intelligence des propos traités par Great News, la série de NBC n’en reste pas moins drôle. C’est notamment dû aux personnalités de la bande du Breakdown, mais aussi grâce aux nombreuses situations cocasses imaginées par les scénaristes du show.

Car, Great News n’est jamais meilleure que quand elle s’autorise pleinement a embrasser son grain de folie. Au cours de ses deux premières saisons, la série a donné quelques pépites de comédie. Avec notamment, un huis clos très alcoolisé, un épisode reprennent les intrigues alambiquées des soap opéra (dont est fan Carol) ou encore une cérémonie de remise de prix qui n’a rien a envier aux Emmys Awards.

5. Une relation mère/fille aussi désopilante que touchante

Pour sa première série, Tracey Wigfield s’est inspirée de sa propre relation avec sa mère pour les personnages de Katie et Carol. Les deux femmes ont une relation assez fusionnelle, à tel point que quand Katie se met à pleurer Carol ne peut s’empêcher de faire de même. Si la jeune productrice est parfois irritée par l’omniprésence de sa mère dans sa vie (aussi bien professionnelle que privée), elle sait qu’elle peut compter sur elle dans n’importe quelles circonstances.

On aurait pu craindre d’être vite lassé par cette relation, surtout à cause de la personnalité extravagante de Carol. Mais la série a eu la présence d’esprit de la rendre un peu plus discrète en saison 2 tout en n’hésitant pas à l’utiliser quand cela se révèle nécessaire.


Publié en février 2018, cet article est aujourd’hui remis en avant à l’occasion de l’arrivée de la saison 1 de Great News en France sur Netflix dès aujourd’hui.