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Limitless arrive en France et voici 5 bonnes raisons de vous y mettre

Limitless Saison 1 - Limitless arrive en France et voici 5 bonnes raisons de vous y mettre

Déjà publié en mars 2016, cet article a été remis en avant à l’occasion de la diffusion de Limitless sur Série Club en novembre 2016. C’est maintenant au tour de M6 de proposer la série à partir de ce jeudi 12 janvier 2017 à 20h50.

Il n’y a pas un network plus dévoué au Procedural Drama que CBS. Sur cette chaine, la révolution n’est pas dans le format, mais cela n’empêche pas de bonnes séries d’immerger. L’année dernière par exemple, Madam Secretary s’est imposée discrètement et, depuis cet automne, c’est Limitless qui surprend en ne cessant pas de démontrer qu’elle n’est pas la série qu’on pensait qu’elle deviendrait.

L’histoire de Limitless se présente pourtant avec un pitch qui sonne simplement comme étant celui d’un énième cop show avec un twist. Nous suivons Brian (Jake McDorman) qui se retrouvait poussé à rejoindre le FBI où il utilise la drogue nommée NZT pour aider les agents à mener leurs investigations grâce aux capacités que lui donne ce médicament mystérieux.

Il ne faut pas se fier aux apparences donc, puisque si cette suite au film mettant en scène Bradley Cooper a l’air de simplement suivre la voie la plus classique qui soit, il en n’est rien – la preuve par 5 :

1/ Limitless, pas vraiment une série policière

Fort de son expérience sur Elementary, le scénariste Craig Sweeny nous propose avec Limitless une autre histoire de consultant pas comme les autres qui ne suit pas la route la plus évidente pour résoudre un problème. Bryan n’est en effet pas là pour stopper des criminels, mais pour fournir aux agents du FBI de quoi le faire.

En moins d’une saison, il aura contribué à un certain nombre d’arrestations, mais ce n’est pas nécessaire le sujet des épisodes. En fait, Brian est plus intéressé par vivre des aventures qu’autre chose. Ses missions sont donc surtout des opportunités pour s’amuser et aider ses amis, mais il est avant tout question de démêler des situations impossibles. Quelles soient d’ordre policier ou non, ce qui éloigne bien souvent les intrigues de l’approche « le criminel de la semaine », sans pour autant qu’elle soit systématiquement reniée. Définitivement, Limitless ne peut pas être simplement placée dans une boite.

2/ Brian Finch, un slacker qui s’assume

Avant de se mettre à prendre du NZT, Brian était un musicien sans avenir qui consommait un peu trop de drogues douces et qui n’accomplissaient pas grand-chose de constructif. Cette dernière partie est la seule qui a changé.

Brian n’est pas quelqu’un de conventionnel et, même s’il regrette d’avoir déçu ses parents plus d’une fois, être finalement devenu quelqu’un qui contribue à quelque chose de plus grand que lui n’a pas bousculé ses habitudes. Pour lui, chaque occasion pour s’amuser est bonne, ce qui en fait le moins prévisible des combattants du crime sur CBS.

3/ Toujours à la recherche d’une nouvelle façon de raconter une histoire

L’un des traits de la personnalité de Brian est son amour pour les démonstrations qui impliquent un nombre assez impressionnant de maquettes et autres créations artistiques. Les scénaristes de Limitless s’en donnent alors à cœur joie et utilisent de manière bien souvent rafraichissante les possibilités visuelles qu’offre la télévision.

Mieux, ils exploitent l’imagination de Brian boosté au NZT et couplé à ses penchants les plus geeks pour bousculer les codes narratifs des épisodes. Cela transforme des intrigues qui auraient pu être classiques en de sympathiques délires qui montrent qu’il y a définitivement plus d’une façon de raconter une histoire et celle que Brian choisit est dans la majorité des cas décalée.

4/ L’art du second degré

Puisque Limitless s’intéresse à des agents du FBI et à leur sidekick au cerveau boosté, il y a des crimes en tout genre. Néanmoins, même quand la série est sérieuse, elle ne ferme jamais la porte au second degré. L’immaturité de Brian était au point de départ une excuse pour offrir une dose d’excentricité, mais les scénaristes ont dépassé leur héros et son humour pour rendre le show ludique et bien souvent léger.

Sans jamais fuir la gravité de certaines situations, ils ont trouvé un bon équilibre entre la réalité du monde dans lequel Brian évolue et sa propension à ignorer celle-ci. Le mélange donne le jour à un second degré étonnement efficace dont le dosage est savamment équilibré pour ne rien perdre du potentiel dramatique ou comique d’une scène.

5/ Conspiration et mythologie

Limitless peut en effet être très sombre et sérieuse, en particulier quand sa mythologie reprend les devants. Comme pour la majorité des séries modernes de ce format, la formule d’un épisode laisse bien souvent de la place pour développer plus qu’une affaire de la semaine. En fait, les scénaristes n’ont jamais peur de dérouter une histoire pour qu’elle devienne entièrement liée à la mythologie.

Dans ce sens, la première saison s’est montrée jusque-là assez riche, contre toutes attentes. Les retours de Bradley Cooper ont particulièrement aidé, puisqu’il joue l’homme qui permet à Brian de survivre à sa consommation de NZT. De ce fait, il l’exploite quand il a besoin de lui, le poussant dans des zones morales tendancieuses desquelles il tente de s’extirper en évitant qu’il y ait trop de blessés – ce qui est parfois impossible.

* * *

Concrètement, Limitless est un intrigant mélange qui privilégie le pur divertissement, mais qui n’a pas peur d’offrir de la véritable tension dramatique. Elle s’impose définitivement comme une alternative intéressante, faisant certaines choses de façon différente tout en restant simple et, finalement, traditionnelle à bien des niveaux.

CBS a annoncé qu’elle ne commanderait pas de saison 2 de Limitless, la série se termine tout de même de manière relativement satisfaisante, pas de raison de se priver donc.

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