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Sarah Linden et Stephen Holder, le couple de policiers tourmentés de The Killing

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Saint Valentin 2016 - Sarah Linden et Stephen Holder, le couple de policiers tourmentés de The KillingL’AMOUR EST DANS L’AIR QUAND VIENT LA SAINT VALENTIN. CRITICTOO CELEBRE LA FETE DES AMOUREUX EN TOURNANT CES PROJECTEURS VERS EUX, ET TOUT PARTICULIEREMENT VERS 4 D’ENTRE EUX QUI ILLUSTRENT QUE LA ROMANCE A LA TELEVISION PREND DES FORMES AUSSI DIVERSES QUE LES RELATIONS QUE L’ON Y TROUVE.

Parce qu’inspirée par la série danoise Forbrydelsen, The Killing était destinée à avoir une héroïne quelque peu obsessionnelle avec Sarah Linden. Prédire le sort de Stephen Holder dans le show américain diffusé sur AMC était un peu plus difficile. En s’émancipant de sa source d’inspiration, The Killing donnera le jour à une dynamique policière unique en son genre.

Replaçons un peu le contexte : lorsque Rosie Larsen est tuée dans la saison 1, Sarah Linden est sur le point de prendre sa retraite à un jeune âge dans le but de suivre son fiancé en Californie. Pour ce qui devait être son dernier jour, elle fait équipe avec Stephen Holder, un nouveau aux homicides.

C’est ainsi que commence un partenariat qui va s’étaler sur 4 saisons et entrainer le duo dans les recoins sombres de leur âme – magnifiquement interprété par Mireille Enos et Joel Kinnaman. Après deux saisons à enquêter sur Rosie Larsen, les deux enquêteurs poursuivront leur collaboration en investiguant sur une série de meurtres connectée à une vieille affaire de Linden, puis le meurtre d’une famille les conduisant dans une école militaire.

Au cours de ses affaires, The Killing exposera alors les multiples traumatismes des deux policiers qui les empêchent d’être des êtres complètement fonctionnels. Que ce soit pour Linden ou Holder, ils ont tous les deux eu une enfance difficile, la première ayant été abandonnée par sa mère, un sujet qui sera pleinement creusé en saison 4.

Linden et Holder possèdent tous les deux des traits autodestructeurs, prenant des décisions plus que douteuses pouvant les isoler et les entrainer dans les abysses de la douleur s’ils n’étaient pas ensemble. Lorsque l’on rencontre Stephen, celui-ci se trouve à un tournant particulier. Il a réussi à remettre de l’ordre dans son existence après être tombé dans la méthamphétamine, mais semble encore au bord du précipice.

C’est définitivement son partenariat avec Linden qui va l’empêcher de replonger comme il aidera à sa manière sa collègue à affronter ses propres démons. Travailler avec Linden n’est pas tâche aisée, la détective étant aussi bornée que déterminée et avec une tendance à ne pas écouter ce qu’on lui dit.

Le duo va cependant traverser beaucoup ensemble, s’appuyant s’en sans rendre compte par moment l’un sur l’autre pour ne pas s’écrouler. La grande réussite de The Killing est alors de bâtir cette unique relation sur le fait que Linden et Holder étaient faits l’un pour l’autre parce qu’ils étaient tous les deux brisés, mais se faisaient confiance aveuglément.

Si Linden et Holder ne forment pas un couple dans son sens le plus romantique avant la conclusion de la série, celui-ci prend définitivement forme sous nos yeux tout du long des épisodes. D’une collaboration harmonieuse aux désaccords moraux, d’un soutien sans bornes aux quatre vérités qui sont balancées sans ménagements, leur relation sera testée et éprouvée sous tous les angles – avec même un meurtre qui menacera de les séparer à tout jamais.

Le moment venu, après avoir traversé ensemble tout cela, Linden et Holder méritaient bien une fin heureuse, sous le soleil de Seattle…