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The Equalizer : Un justicier pas comme les autres

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The Equalizer - The Equalizer :  Un justicier pas comme les autres

Alors que l’adaptation de The Equalizer arrive au cinéma avec Denzel Washington dans le premier rôle, la série commence à se faire sérieusement oublier. Lancée en 1985 sur CBS, cette série créée par Michael Sloan et Richard Lindheim était plus ou moins qualifiable à l’époque comme étant une sorte de The A Team avec un seul homme et beaucoup plus de classe.

Pas de quoi faire des vagues, tout particulièrement face à St Elsewhere qui était déjà établie sur NBC – qui vivait une grande période de succès – tandis que, sur CBS, The Equalizer s’installait dans une case horaire qui était consacrée à la diffusion de films la saison précédente. Avec comme lead-in une anthologie comique avec George Burns qui fut annulée à la mi-saison, les conditions n’étaient pas optimales. La série dura tout de même 4 saisons.

L’histoire prend place à New York. L’anglais Edward Woodward incarne Robert « The Equalizer » McCall, un ancien espion qui quitte son travail pour « The Agency » et propose son aide aux âmes désespérées de la grosse pomme afin de se racheter pour le mal qu’il a causé par le passé.

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Dans chaque épisode ou presque, McCall venait en aide à un Américain plus que moyen, servant autant de garde du corps que de détective privé – et en étant régulièrement aidé par son loyal sidekick, Mickey Kostmayer (Keith Szarabajka). Il offrait une forme de justice à sa façon, ne manquant pas occasionnellement de faire preuve de compassion, malgré son côté froid et terriblement efficace – et violent, pour l’époque tout du moins. Ils s’occupent donc aussi bien de dealers, de meurtriers, de racistes en tout genre, de kidnappeurs et autres styles de criminels qui terrorisaient ses clients en bout de course. Il n’hésitait d’ailleurs pas à éliminer sa cible (en légitime défense, bien entendu), navigant sur dans une zone morale plus que trouble.

La formule était classique et, même si The Equalizer était fondamentalement un procedural drama, le mystère entourant le passé de Robert McCall ajoutait une petite touche de feuilletonnant. On pouvait ainsi le voir développer une relation avec son fils qu’il n’a pas vu grandir. Il acceptait également des missions pour son ancien employeur et il entretenait des contacts avec des collègues espions.

Durant la troisième saison, Edward Woodward fut victime d’une attaque cardiaque et cela bouscula quelque peu le show. McCall fut temporairement aidé par Harley Gage (Richard Jordan), lui aussi un espion retraité. Si l’acteur s’est bien remis, ce ne fut pas totalement le cas pour la série. Il faut dire que si la seconde saison est la plus solide, la qualité des scénarii fut par moment plus que fluctuante et cela se sentit bien pendant la dernière saison.

Aujourd’hui, The Equalizer est bien connue pour son nombre impressionnant de guest stars qui se sont fait un nom par la suite. On pouvait ainsi croiser par exemple Christian Slater, Kevin Spacey, John Goodman, Joe Morton, Vincent D’Onofrio, Bradley Whitford, Laurence Fishburne, William H. Macy, Steve Buscemi, Michael Rooker, Cynthia Nixon, Tony Shalhoub ou encore Adam Horovitz des Beastie Boys – et beaucoup d’autres.

The Equalizer rejoint donc la liste grandissante de ces séries des années 80 qui sont rajeunies au cinéma, mais le show en lui-même est bien ancré dans son époque. Le New York de Robert McCall n’existe plus aujourd’hui, mais il mérite tout de même d’être revisité à l’occasion. Les 4 saisons sont inégales et ne sont pas mémorables, ce qui ne doit pas pour autant diminuer l’efficacité et le côté divertissant de l’ensemble qui reste encore regardable.

The Equalizer, de Michael Sloan et Richard Lindheim – 4 saisons, 88 épisodes
Avec Edward Woodward, Robert Lansing et Keith Szarabajka.  Diffusée entre 1985 et 1989 sur CBS.

Générique

Le générique dont la musique composée par Stewart Copeland de The Police est devenue un hit :

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