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The Exorcist : 5 bonnes raisons de combattre le mal avec le Père Ortega

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The Exorcist Saison 1 - The Exorcist : 5 bonnes raisons de combattre le mal avec le Père Ortega

Déjà publié en novembre 2016, cet article est remis aujourd’hui en avant à l’occasion de la diffusion de la première saison de The Exorcist sur Séries Club qui débute ce 3 mai 2017 à 23h10.

Depuis que Dana Walden et Gary Newman ont pris la tête de FOX, la politique de la chaine en termes de séries a été d’exploiter des franchises. Étrangement, comme Lethal Weapon le montre, cela ne tourne pas nécessairement aussi mal qu’on pouvait le penser.

Avec The Exorcist, la surprise est d’autant plus notable que l’on pouvait en toute honnêteté sérieusement se questionner sur la forme que pourrait adopter un show tiré du célèbre film de William Friedkin. Le résultat est donc étonnant, en particulier quand on réalise qu’un tel show est actuellement diffusé sur FOX.

Développée par Jeremy Slater, cette série prend place de nos jours à Chicago. Nous suivons le père Tomas Ortega (Alfonso Herrera) qui est confronté à un cas de possession. La fille d’Angela Rance (Geena Davis) montre des signes qui ne trompent pas. Il demande alors de l’aide à un spécialiste, le père Marcus Keane (Ben Daniels) que l’Église préfèrerait tenir éloigné de toute l’affaire.

Tout cela ne tourne pas très bien pour les personnages, mais la série prouve sans tarder qu’elle mérite qu’on lui donne une chance. Avant de lire notre bilan de cette première saison, voici 5 bonnes raisons de regarder cette première saison :

1. Plus qu’un remake

Également basée sur le roman de William Peter Blatty, The Exorcist se révèlera être en réalité une suite à l’histoire de la jeune Regan MacNeil que nous connaissons donc si bien. Néanmoins, il est ici aussi et même surtout question de voir plus large. Quelque chose de gros se prépare et l’exorcisme de Casey Rance (Hannah Kasulka) n’est qu’une part du puzzle. La mythologie de la série reconnecte avec le matériel d’origine, mais elle s’est développée indépendamment avant cela et à ses mérites propres.

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2. L’horreur à dimension humaine…

L’intrigue qui se dévoile progressivement est donc loin d’être dénuée d’ambitions, mais cela ne l’empêche pas de se focaliser principalement sur le parcours des personnages. Des difficultés que traversent les différents membres de la famille Rance aux dilemmes qui handicapent le Père Ortega à la subtile exploration de l’origine de la rage qui habite Père Marcus, The Exorcist est définitivement un drame humain avant d’être fantastique.

3. …mais de l’horreur tout de même

La partie fantastique n’est justement pas négligée, en particulier quand elle est exploitée pour faire ressortir la part d’horreur du récit. Dès le pilote, il n’est pas question de tourner autour de l’angle démoniaque et celui-ci est d’ailleurs développé sans retenue dès que cela est nécessaire. Cette approche nous donnera quelques scènes perturbantes qui doivent par ailleurs beaucoup à la direction artistique de la série.

The Exorcist Rance Family - The Exorcist : 5 bonnes raisons de combattre le mal avec le Père Ortega

4. Une ambiance particulière

Bien que l’on ne retrouve pas exactement la pâte visuelle de Friedkin, ce portage télévisuel n’est pas en reste dans le domaine. Outre les occasionnels et inévitables jeux avec le brouillard et les lampadaires, The Exorcist bénéficie d’une très belle cinématographie qui renforce l’identité particulière de la série et qui amplifie son côté horrifique de façon organique.

5. Une histoire complète

La crainte avec les séries FOX est qu’elles sont vite annulées. Alors que l’on attend encore le renouvellement pour une saison 2, The Exorcist a le mérite de ne pas terminer sa première saison sur un cliffhanger. Même s’il y a une ouverture pour la suite, l’histoire de la famille Rance est bien bouclée, et ce, de façon plus que satisfaisante.

* * *

Concrètement, là où on pouvait craindre un pseudo remake sans saveur, nous avons une œuvre intelligemment construite et unique qui fait honneur au matériel d’origine et lui offre un prolongement surprenant. Alors que la masse de séries actuellement en diffusion tend à donner l’impression d’une production qui est par moment trop uniforme sur les networks, cette première saison de The Exorcist s’affirme au-dessus du reste à plus d’un niveau et mérite que l’on s’y intéresse.