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5 raisons de regarder The Last Kingdom, l’épique série sur la naissance de l’Angleterre (sur Netflix)

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The Last Kingdom Saison 2 Uhtred - 5 raisons de regarder The Last Kingdom, l'épique série sur la naissance de l'Angleterre (sur Netflix)

Si l’on a appris une chose sur l’Histoire de l’Angleterre en regardant Vikings, c’est que le pays était plus que divisé avant même que les Nordiques ne débarquent en semant le chaos et la mort sur le passage.

D’abord sur BBC Two et maintenant sur Netflix, The Last Kingdom (disponible en DVD) nous raconte ainsi comment le pays s’est unifié et quel rôle le peuple viking a joué dans le processus. Cela dit, ce n’est pas un cours d’histoire, mais une adaptation de la série littéraire à succès de Bernard Cornwell.

Nous suivons alors un personnage fictif, Uhtred de Bebbanburg (Alexander Dreymon). Enfant, son père a été tué par les Vikings et le Earl Ragnar (Peter Gantzler) l’a kidnappé avant de le prendre sous son aile et de faire de lui son fils d’adoption. Quand Ragnar est tué des années plus tard, Uhtred décide de se venger et de récupérer les terres qui lui reviennent de droit. Cela sera plus difficile qu’il ne le croit.

Nous avons donc là le point de départ d’une série pleine de rebondissements, et il est certain que The Last Kingdom n’est pas en reste dans ce registre. C’est une première bonne raison de lui donner une chance, en voici 5 autres :

1. Un rythme effréné

Une saison de The Last Kingdom adapte deux romans. Cela fait qu’il n’y a jamais un temps mort et que la situation de l’Angleterre n’est pas stagnante. La série développée par Stephen Butchard se présente alors comme étant un mélange intelligent entre réalité et fiction avec, au centre, Uhtred qui sert de catalyseur.

Cela peut par moment être frustrant, car certains personnages secondaires s’en vont bien trop rapidement, mais il est clair qu’il n’y a pas une seconde de répit et cela rend le show terriblement addictif.

2. Uhtred, un fier idiot avec une destinée

Uhtred est un grand guerrier et il le sait. Il n’ignore pas non plus qu’il devrait peut-être réfléchir avant de passer à l’action, mais il n’y arrive pas spécialement. Il est impulsif et agit toujours pour faire le bien, c’est pour cela que le Père Beocca (Ian Hart) l’aime tant. Son cœur est bien placé. C’est également pour cela qu’Uhtred n’arrête pas d’entrer en conflit avec le Roi Alfred (David Dawson) — ça et le fait qu’il est un païen.

Bref, Uhtred n’est donc pas le guerrier le plus brillant qui soit, mais cela fait partie de son charme et par conséquent de celui de The Last Kingdom — tout comme son côté impulsif, ses ambitions et son sens du sacrifice. Dans ses imperfections, il est le héros parfait pour garder en perspective ce qui compte le plus dans une Histoire qui dépasse bien souvent les intérêts d’un seul homme.

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The Last Kingdom Saison 1 Episode 5 - 5 raisons de regarder The Last Kingdom, l'épique série sur la naissance de l'Angleterre (sur Netflix)

3. L’Histoire de l’Angleterre pour les Nuls

Regarder The Last Kingdom pour apprendre l’Histoire de l’Angleterre serait une erreur, car la fiction domine. Néanmoins, si on enlève Uhtred de l’équation, le récit de Bernard Cromwell est assez bien documenté et la série fait un travail des plus honorables pour ne pas diluer tout cela.

En fait, la relation complexe entre politique, royauté et religion sur laquelle l’Angleterre s’est bâtie est véritablement le cœur du show. L’évolution de la place des Vikings, des croyances et des territoires est bien explicitée et s’impose comme étant à la fois utile pour crédibiliser les intrigues et pour sans cesse livrer des enjeux majeurs. De plus, voir Uhtred tenter de naviguer dans ce carcan inextricable est un vrai plaisir.

4. Un bon ennemi fait une bonne série

C’est bien connu, une bonne Histoire se doit d’avoir un bon méchant. The Last Kingdom en a plusieurs. Entre les Vikings qui peuvent être aussi cruels que certains Anglais arrivent à être vicieux, Uhtred ne manque jamais d’opposants de taille de tous les côtés.

Bien entendu, cela aide qu’ils soient bien souvent basés sur la réalité. De même, l’ennemi d’Uhtred n’est pas toujours armé, ce qui complique les choses pour ce guerrier qui aime régler ses problèmes dans un bain de sang.

Les conquérants prennent plusieurs formes, parfois celles d’amis, et tous les combats d’Uhtred sont personnels, même si la majorité doit mener l’Angleterre à devenir une grande nation.

5. Une autre histoire de Vikings

À bien des égards, il serait aisé de réduire The Last Kingdom à n’être qu’un spin-off officieux de Vikings. Après tout, même si cette série se déroule bien plus tard, on y croise quelques figures historiques communes (ne serait-ce que de nom). Cela dit, si la série de Michael Hirst est devenue une référence, Stephen Butchard ne s’intéresse pas à la même chose, puisqu’il veut parler de l’intégration des vikings dans l’histoire de l’Angleterre.

Les deux shows partagent bien des thématiques, mais ils sont également distincts à plus d’un niveau. Si vous aimez la série d’History, The Last Kingdom est le parfait complément et inversement. Les vikings étaient passionnants et on peut même espérer que d’autres séries s’intéressent à leur culture.


Après The Last Kingdom — Compléter le visionnage avec la saga littéraire de Bernard Cornwell, découvrez la série télévisée britannique en 16 épisodes Sharpe avec Sean Bean, également adaptation d’une série de Cornwell.