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5 raisons de regarder The Shield, l’inimitable cop show de FX

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The Shield serie - 5 raisons de regarder The Shield, l'inimitable cop show de FX

C’est le 12 mars 2002 que FX diffusa le pilote de The Shield, la série qui changea à tout jamais l’image de la chaine. Celle qui était connue pour ses rediffusions de The X-Files et Buffy se lance dans la série scriptée originale, avec la volonté de donner un coup de pied dans la fourmilière.

Il n’y a pas que FX qui fut transformée par les actions de Vic Mackey, c’est tout le câble basique qui prendra une nouvelle direction pour arriver à ce que l’on connait aujourd’hui.

Cela fait maintenant 15 ans et The Shield n’a rien perdu de son énergie et de sa pertinence. Après tout ce temps, elle reste une œuvre à part qui bouscule, choque et émeut comme peu parviennent à le faire.

Si vous aviez encore un doute, voici alors 5 raisons pour vous plonger dans la série :

1. Un nouveau type de flic

Prenant place à Farmington, quartier (fictif) dangereux de Los Angeles, The Shield suit entre autres la Strike Team,  une brigade antigang dirigée par Vic Mackey qui combat le crime avec des méthodes peu conventionnelles – inspirée par le scandale du Rampart.

Vic se présente comme n’étant ni bon, ni mauvais, mais un autre genre de flic. Et c’est bien ce qui va mener The Shield d’un bout à l’autre : un protagoniste qui utilise les pires méthodes dans le but d’obtenir des résultats et nettoyer les rues de son quartier de la criminalité.

Avec la scène-choc qui conclut le pilote, The Shield nous illustre jusqu’où Vic est prêt à aller. Le ton est donné, nous proposant de nous entrainer dans un univers policier différent, à l’aide d’un flic qui l’est tout autant.

2. Une longue fuite en avant parfaitement maitrisée

Le choix que fait Vic à la fin du premier épisode de The Shield hantera tout le reste de la série. La création de Shawn Ryan peut se présenter au départ comme une œuvre où il est aisé de compartimenter les évènements, mais qui ne cessera de progresser en se reposant sur les actions passées. Chaque décision prise par Vic et son équipe entraine une réaction en chaine qui en provoque une autre.

Lorsque l’on pense que c’est terminé, cela ne l’est jamais. Autant dire que rien n’est laissé au hasard dans The Shield qui délivrera plus d’un coup de poing tout du long de son existence. Les plans se multiplieront pour échapper aux criminels et à la police, conduisant à de nombreuses actions ayant de quoi ébranler les plus solides d’entre nous. Et mettre la Strike Team sens dessus dessous.

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3. La loi et l’ordre, même combat

The Shield ne suit pas que la Strike Team. La série se propose de nous dépeindre la criminalité et la corruption en centrant ses activités au Barn, poste de police installée dans une ancienne église. Dès lors, il en ressort une critique acerbe du système où il apparait quasiment impossible de gagner pour ceux qui tentent tant bien que mal d’améliorer les choses. L’exemple le plus flagrant reste Claudette Wyms, détective de l’ancienne école qui fait équipe avec Dutch et ces deux-là nous offrirons des interrogatoires intenses.

Surtout, le Barn se trouve être un lieu où la loi et l’ordre se mélangent, avec l’aide de l’ambitieux David Acevada. La bureaucratie étant ce qu’elle est, on se retrouve à voir les personnages tenter tant bien que mal d’améliorer une situation en devant se confronter à un système qui refuse de les aider et qui donne même naissance aux criminels et monstres.

Si on pouvait craindre que The Shield finisse simplement par tourner en rond sur le sujet, elle abordera les nombreux pans de la corruption policière et politique en multipliant les figures mémorables – intègres ou non.  Les Arméniens et le Money Train, Antwon Mitchell (Anthony Anderson), le lieutenant Kavanaugh (Forest Whitaker) ou encore l’impeccable Monica Rawling (Glenn Close) laisseront leur empreinte sur la série.

4. Une identité visuelle forte

Comment faire une série sans argent en ce temps-là ? The Shield est plus ou moins une démonstration dans son registre, avec un pilote réalisé par Clark Johnson qui va définir l’identité visuelle du show. L’approche se voudra immersive, nous plongeant au cœur de l’action sans fioritures. Loin des belles images travaillées qui agrémentent la télévision de nos jours, The Shield se caractérise par ses mouvements de caméra et son grain à l’image qui participe à retranscrire la réalité économique du quartier et à nous montrer sans détour la violence qui y règne.

Il va de soi que pour accompagner ce traitement visuel, The Shield possédait une bande sonore assez varié qui ne tombait pas dans la facilité et servait également à rendre les scènes plus agitées ou intenses.

5. Une série en avance sur son temps… qui l’est encore aujourd’hui

On aime parler de ce qu’une série accomplit, des limites qu’elle dépasse et des sujets polémiques qu’elle aborde. Si The Shield ne craignait pas d’aller se frotter à des sujets difficiles en évitant habilement de tomber dans une réflexion manichéenne, elle reste toujours aussi moderne. Mieux (ou pire) que cela, la télévision est peut-être en constant changement, mais il y a des choses que The Shield a fait qui sont encore choquantes et dont on a du mal à imaginer comment cela se passerait de nos jours.

Que ce soit dans sa manière de s’intéresser à la psychologie du criminel, à sa représentation de la prostitution, du viol et de la violence, de la corruption de la police et plus encore, The Shield n’a rien perdu de sa force avec les années, bien au contraire.