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5 raisons de rattraper Travelers avant la saison 2

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Travelers serie canadienne - 5 raisons de rattraper Travelers avant la saison 2

L’automne dernier, la première saison de Travelers, renommée Les Voyageurs du Temps du côté de chez nous, est passée presque inaperçue sur nos écrans. Afin de réparer cette injustice, voici cinq raisons de binge watcher la série disponible sur Netflix durant un week-end, juste à temps pour vous plonger dans la deuxième saison prévue pour la rentrée.

Nous devons cette co-production Showcase et Netflix de 12 épisodes au producteur canadien Brad Wright. Si vous êtes un adepte de science-fiction, ce nom ne peut vous être inconnu. Il est en effet l’un des hommes derrière la franchise Stargate, ayant officié en tant que co-créateur, producteur et scénariste sur les trois séries.

Dans Travelers, pas d’extraterrestres ni de vaisseaux spatiaux, mais encore et toujours des voyages temporels. Une équipe de « voyageurs » spécialement formée est envoyée depuis le futur directement dans notre époque par un procédé mystérieux de transfert de consciences. Elle a pour mission de déjouer des catastrophes qui ont précipité le déclin de l’humanité.

1. Des voyages dans le temps d’un nouveau genre

Quelque part entre Continuum et 12 Monkeys, Travelers partage avec ces dernières des thématiques de science-fiction, mais également un budget très réduit en comparaison avec d’autres grosses productions américaines. À défaut de pouvoir en mettre continuellement plein les yeux, Travelers met en avant un scénario original et des retournements de situation malins. Les voyageurs abandonnent leur identité et leur vie pour endosser celles de personnes qui étaient supposées mourir au XXIe siècle. Cette approche intéressante du voyage temporel diminue la sensation de paradoxes et d’incohérences qui peut émerger avec le voyage dans le temps.

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2. De la science-fiction minimaliste, mais pas simpliste

Les événements se déroulant de nos jours et les voyageurs essayant de se fondre dans la masse, les effets spéciaux sont relativement rares. Travelers doit composer sans les technologies futuristes qui sont parfois des ressorts scénaristiques faciles, ce qui la rend plus exigeante en termes de scénario. En revenant aux bases d’une science-fiction fondée sur l’imagination, l’anticipation et d’excellents dialogues qui ne facilitent pas toujours la tâche aux spectateurs, la série s’avère très prenante et attise la curiosité.

3. Le retour de Eric McCormack à la tête d’un excellent casting

Principalement connu pour son rôle dans la sitcom Will & Grace et dans la série policière Perception, Eric McCormack revient sur petit écran pour incarner l’agent du FBI Grant MacLaren — le leader de l’équipe de voyageurs — et s’avère être particulièrement bon dans ce registre pourtant bien différent. Touchant et nuancé, il donne le ton et le rythme à la série, mais permet également aux autres membres du groupe de faire leurs preuves. Tous très crédibles et aux personnalités affirmées, ils parviennent en peu de temps à créer une vraie dynamique. On peut tout particulièrement noter les performances de MacKenzie Porter (Hell on Wheels) et Reilly Dolman, qui parviennent à sortir du lot.

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4. Des personnages complexes et attachants

Le principe de base est simple : chaque voyageur a une compétence particulière qui le définit et qu’il met au profit de l’équipe. Cependant, en envoyant leur personnalité dans le corps d’inconnus, les voyageurs sont confrontés aux passés de leurs hôtes, ce qui donne lieu à des situations imprévues. Côté femmes, Marcy (MacKenzie Porter), le médecin, se retrouve dans le corps d’une bibliothécaire souffrant de déficiences mentales alors que Carly (Nesta Cooper), la tacticienne du groupe, doit s’occuper d’un bébé et d’un mari violent. Côté hommes, Philip (Reilly Dolman), un brillant historien, est coincé dans le corps d’un toxicomane et Trevor (Jared Abrahamson), l’ingénieur très mûr et réfléchi, a le droit à une seconde adolescence.

Tous sont traités avec la même attention, assurant un équilibre narratif bienvenu. Les personnages secondaires ne sont pas en reste et se retrouvent eux aussi sous les projecteurs à quelques occasions, notamment David (Patrick Gilmore), l’assistant social de Marcy ou Kathryn (Leah Cairns), la femme de MacLaren avec qui il forme un duo qui fonctionne parfaitement.

5. Une série engagée qui met en garde pour l’avenir

Les voyageurs venant d’un futur en perdition, ils sont relativement surpris par l’excès et l’abondance du mode de vie de l’Américain moyen. Ils n’ont jamais connu le chocolat, le café et sont presque tous végétariens, d’abord par défaut puis par choix, une fois débarqués au XXIe siècle. Sans faire dans la moralisation facile, Travelers invite d’abord à prendre conscience de la chance qu’on a et sème, en douceur, des indices suggérant de modifier nos habitudes néfastes pour la planète. Omniprésent tout en restant suffisamment subtil, l’engagement environnemental de la série apporte une dimension intéressante et invite à la réflexion.

La saison 2 de Travelers commence le 16 octobre sur Showcase et sera mise en ligne plus tard sur Netflix.