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Tv Shows For Dummies – The Guilty pleasure

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satisfaction - Tv Shows For Dummies – The Guilty pleasure

First things first, Tv Shows For Dummies est une nouvelle série de billets qui vient faire écho à une idée que j’ai eue il y a de ça quelques mois, mais à laquelle je n’ai pas donné de suite immédiate (comme on s’en doute).

L’idée était de faire une sorte glossaire sur l’univers de la série. Simple donc, mais ça peut prendre un peu de temps et je ne devais pas en avoir à l’époque. C’est toujours le cas, mais le concept, dans sa forme finale, permet de ne faire ça que de manière occasionnelle.

Pour commencer, il fallait bien quelque chose, et vu que pour le coup, je ne voulais pas faire très long, autant prendre un terme simple, enfin qui parait l’être : le Guilty Pleasure.

En gros, littéralement quoi, Guilty pleasure, dans notre langue à nous, ça se traduit par plaisir coupable.

C’est assez simple, mais j’ai constaté dernièrement une utilisation partiellement faussée. Je m’explique.

Guilty c’est la culpabilité, et dans le cas qui nous intéresse, ça veut dire que l’on se sent coupable de regarder une série. Pourquoi ? La majorité du temps, c’est parce qu’elle est reconnue comme mauvaise et que l’on a une réputation à entretenir, donc on évite de crier sur les toits qu’on la regarde. On a honte, car on se sent coupable de prendre du plaisir à regarder le truc quoi.

Là où l’on peut parler de mauvaise utilisation, c’est que beaucoup de monde lance à tort et à travers, « telle série est le guilty pleasure de l’année » ou « je regarde ça, c’est mon guilty pleasure ». Le problème étant que c’est fait sans la moindre honte.

Un Guilty Pleasure, un vrai, on le garde pour soi, et on ne le révèle que contre le guilty pleasure d’un autre, histoire d’avoir de quoi faire chanter le confident pour éviter la traîtrise. Il faut bien saisir que la personne qui a un guilty pleasure se doit d’avoir une estime de lui-même. Révéler son sombre secret serait une grave atteinte à son image, sa réputation. D’où la culpabilité.

Maintenant, vous vous demandez pourquoi on entend autant parler de Guilty pleasure ? Je suppose que c’est parce que l’anglais n’est pas une langue maîtrisée par nos concitoyens français qui n’ont retenu que le pleasure préférant faire comme si le guilty n’existait pas. Allez savoir, je ne me l’explique pas moi-même.

Après tout ça, vous devez vous questionner sur moi, quel est donc mon mystérieux Guilty Pleasure, cette série que je n’avouerais aucunement avoir aimé regarder (oui, car si on n’aime pas, il n’y a pas de guilty, il n’y a que le pleasure).

Je ne vais pas vous mentir, je n’en ai pas. Oui, je ne connais pas la honte. C’est ma philosophie de vie.

Pour vous prouver ma franchise, je n’ai jamais caché avoir regardé l’intégrale de The Sentinel, même si par moment je trouvais ça complètement nul, mais Jim Ellison et son pote Blair, sans oublier Gros Godillo le cheval des losers du commissariat, j’ai toujours trouvé sympa de les voir, des fois ça me faisait même vraiment triper.

Vous en connaissez beaucoup vous des sériephiles qui peuvent en dire autant ? Pas moi.

Je peux surement trouver d’autres séries du même calibre ou pire. Voyons… Ah oui, j’adore Son Of The Beach. Pour moi, Notch Johnson est un Dieu. Et Johnny Queefer ou le Prof Milosevic.

Si vous portez un lourd fardeaux, un guilty pleasure, un vrai et que vous voulez alléger votre conscience, c’est le lieu et le moment. Promis, je ne vous jugerais pas.

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