Il y a certains termes qui sont un peu trompeurs à cause d’anglicismes ou d’assimilations pas totalement hasardeuses.
Le « procedural drama » est victime d’un peu tout cela chez nous, en grande partie à cause du fait qu’il est peu utilisé, un autre terme a été popularisé à sa place et qui se trouve, pour nous, être plus explicite : Formula Show.
Les procedural dramas sont donc des séries qui reposent sur le format classique du 1 épisode = 1 histoire. Chaque épisode est alors appelé un stand-alone et contient une histoire complète avec introduction, développement, conclusion – tout ce qu’il y a de plus basique. Selon le type de série, on peut aussi faire référence à ces épisodes comme étant des « case-of-the-week » (le dossier de la semaine) ou des « Monster-of-the-week » (Monstre de la semaine), terme souvent utilisé dans le cadre des shows fantastiques.
Quoi qu’il en soit, de par leur nature, les séries de ce type sont souvent plus faciles à aborder, car les spectateurs n’ont pas besoin d’être assidus pour pouvoir les regarder, sans oublier que cela facilite les rediffusions pour les networks qui étalent la diffusion de saisons sur 9 mois.
Bien que rependu, le procedural drama n’en reste pas moins souvent critiqué, car les personnages sont moins développés que dans un serial, les histoires étant chaque semaine privilégiées. Ce n’est cependant pas une obligation, car certains shows dédient des épisodes au développement de leurs personnages. Le recours à des storylines sérialisées s’est d’ailleurs propagé au fil des années, offrant un mélange Procedural/Serial qui permit de satisfaire un public plus demandant.
Pour finir, si Formula Show s’est imposé comme étant une « traduction » – plutôt une adaptation – du terme chez nous, c’est parce que le Procédural Drama est souvent assimilé, pour ne par dire réduit, à l’un de ses sous-genres : le « Police Procedural ».
Comme son nom l’indique, le Police Procedural est un drama policier classique à la CSI, NCIS ou encore Homicide: Life on the Street.