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Zapping : Criminal Minds – The Thirteenth Step (6.13)

CM 613 - Zapping : Criminal Minds - The Thirteenth Step (6.13)

Présentation : Zapping est une nouvelle chronique. Parce que l’on a tous découvert par hasard des séries, une fois par mois, nous allons nous arrêter sur une série que l’on ne regarde pas habituellement pour voir si cela peut nous encourager à la suivre de manière plus régulière.

Ce que je connaissais de Criminal Minds ?

J’ai déjà vu un peu de la série, rarement des épisodes en entier. J’ai regardé l’épisode qui nous introduisait la série dérivée la saison dernière, mais ce ne fut pas très probant. De plus, ce n’était pas vraiment un épisode régulier de la série. Globalement, pour moi, c’est un peu l’héritière de Profiler, sur CBS.

Pourquoi avoir regardé cet épisode ?

Il n’y avait pas vraiment grand-chose d’autre hier soir. C’est maigre, mais c’est un argument comme un autre, surtout quand on zappe (figurativement parlant ici). J’ajouterais quand même qu’en regardant la liste des guest stars j’ai vu Adrianne Palicki, Jonathan Tucker, et Angus Macfayden, ce qui n’est pas mauvais du tout, surtout pour commencer cette nouvelle chronique.

Verdict de l’épisode

The Thirteenth Step est un épisode qui s’inspire du film Natural Born Killers d’Oliver Stone, envoyant un couple de jeunes mariés faire une randonnée ultrasanglante. Adrianne Palicki et Jonathan Tucker sont donc Sid et Ray des tueurs sous influence, puisqu’ils vident les bouteilles d’alcool d’un bout à l’autre de l’épisode. Le concept s’appuie d’ailleurs en grande partie sur leur addiction.

Mais ce ne sont pas, normalement, les héros de l’histoire. On a alors les membres d’une équipe du FBI qui, semble-t-il, devrait être au cœur de la série, mais ils paraissent plutôt là pour boucher les trous entre les meurtres et pour nous expliquer ce qui se passe vraiment. De toute façon, ils ne se montrent pas vraiment attrayants, trop monolithiques et ne parlant qu’avec des termes spécialisés. D’ailleurs, je n’ai pas compris pourquoi quand il négocie avec Ray, Shemar Moore lui parle comme s’il était familier avec son vocabulaire psychiatrique. Ça n’a pas vraiment de sens.

Ce qui m’est apparu le plus étonnant est surtout à quel point la partie investigation avait des difficultés à tenir la route. Sans l’informaticienne qui fait finalement quasiment tout le travail puisque les autres sont à peine utilisés, Ray et Sid seraient toujours en train de tuer à tout va. Les profils psychologiques qui nous sont donc explicités semblent avant tout avoir pour but de nous expliquer les agissements des criminels plus qu’à véritablement justifier l’évolution de l’enquête.

Mais encore, tout ceci pourrait fournir quelque chose qui tient la route si la réalisation n’était pas aussi inégale. Le réalisateur a monté son épisode dans tous les sens pour faire un maximum d’effets. Il n’y a pas de constance et, surtout, ça se veut aussi didactique que stylisé, mais pourquoi ? À croire que la volonté première est d’imposer un rythme soutenu et de nous empêcher de trop réfléchir à ce qui se passe. C’est vraiment rebutant visuellement parlant.

On continue ou pas ?

Je n’ai donc pas du tout aimé. Peut-être que je suis une nouvelle fois tombé sur un épisode qui n’est pas représentatif de la série, vous me le direz. Quoi qu’il en soit, je pense que ce qui m’a vraiment empêché d’apprécier c’est la réalisation qui est juste rebutante. En temps normal, après quelques scènes, j’aurais simplement zappé sur une autre chaine, car c’est visuellement trop agressif.

Criminal Minds n’est définitivement pas ma tasse de thé et, connaissant des personnes qui adorent, j’aurais aimé comprendre pourquoi. Je pourrais toujours lui donner une autre chance avec une rediffusion d’un vieil épisode ou avec un futur.