Londres au début des années 60. L’avortement est illégal et la pilule contraceptive vient tout juste d’être mise sur le marché pour les femmes mariées. Après une mutation, Angela Wilson commence son travail dans le service de gynécologie de l’hôpital et fait la connaissance du charismatique chirurgien Otto Powell, alors qu’elle prend soin d’une patiente déterminée à éviter d’épouser un homme qu’elle n’aime pas.
Nouvelle série ITV, Breathless a été posée plus ou moins comme une sorte de croisement entre Mad Men (pour l’époque) et Call The Midwife (pour son côté périod drama médical). Les deux shows sont assez différents, mais cela résume assez bien ce premier épisode de Breathless et ces problèmes de tons.
Direction le début des années 60 à Londres dans un service gynécologique où la plupart des médecins n’ont pas le talent de leur supérieur, le chirurgien Otto Powell – incarné par Jack Davenport. Dans un monde peuplé de femmes qui veulent se marier, avoir des enfants ou tout l’inverse, Otto s’installe comme une figure ambigüe, incarnation de la double facette de Breathless.
Ce dernier, à l’image de ce premier épisode, nous plonge à sa façon dans l’univers médical et social de l’époque dans une scène pour ensuite vouloir séduire une infirmière la suivante. À l’évidence, Breathless veut jouer sur tous les tableaux et exploiter autant sa partie soap que son contexte socio-culturel.
Sur papier, ce n’est pas forcément une mauvaise idée, seulement l’exécution est plus complexe et cela nous donne un début haché qui enchaine les scènes sans laisser le temps de trouver ses marques et de se familiariser convenablement avec les personnages. Il y a pas mal de personnages, que ce soit parmi le personnel féminin ou masculin – et un certain nombre de clichés qui n’aide pas grand monde.
Pour le coup, il n’est pas aisé de se prendre totalement au jeu. Cela n’est pas aidé par une dose de mystères qui vient s’installer par-dessus, avec une musique guidant de façon éhontée pour signifier les sentiments qui doivent germer. Il y a donc un manque d’équilibre entre les différents composants du show qui rendent cette introduction bancale.
Difficile par moment de ne pas avoir la sensation que l’on essaie de dissimuler les défauts narratifs derrière l’esthétisme de l’épisode – ce qui est devenu un argument de vente un peu trop prononcé dans les period drama de ce genre. Certes, cela a du style, quoi qu’un peu trop propre sur certains points, mais les beaux costumes et les cigarettes ne peuvent pas tout faire.
Pour autant, ce premier épisode Breathless n’est pas dépourvu de quelques qualités, réussissant à l’aide de plusieurs scènes à exprimer un certain potentiel. Si on peut reprocher à la première partie de ne pas faire beaucoup d’efforts pour bien installer ses personnages, à l’exception d’Otto, à la fin, certains seront parvenus à s’affirmer. Il y a des réglages à faire pour trouver un bon équilibre dans les types d’intrigues développées, mais de la subtilité finit par faire son apparition.
Au final, Breathless tend un peu trop à favoriser la superficialité au profit de la substance, un sentiment accentué par un déséquilibre dans l’ambiance générale de l’épisode. Ce dernier possède tout de même ses moments qui laissent entrevoir un certain potentiel et, bien exploité, une suite plus engageante.

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