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Desperate Romantics – Episode 1

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Rebelle, talentueux et charismatique, la confrérie des Pre-Raphaelite – composée de Dante Gabriel Rossetti, William Holman Hunt, Fred Walters et John Millais – veut changer le monde de l’art.

Scénarisée par Peter Bowker – l’homme qui a récemment donné le jour à Occupation -, Desperate Romantics a eu le droit a une promotion assez importante, créant ainsi une certaine attente. Difficile alors devant le produit fini que cette dernière soit totalement récompensée, à moins de ne pas avoir oublié les premières comparaisons faites par la BBC, où elle annonçait la série comme étant un « Entourage avec des chevalets. »

Une image qu’il est bien de garder en tête, sans oublier pour autant que nous sommes en Angleterre, car Desperate Romantics, si elle se laisse suivre, ne se révèle pas des plus captivantes, ni des plus originales. Juste, en définitive, sympathique, par moment fun, et donc, dans son ensemble, agréable à suivre. À moins de connaître une grande progression qualitative par la suite, la série ne marquera sûrement pas l’été, mais elle possède un casting plutôt alléchant – avec entre autres, Aidan Turner, Rafe Spall, Samuel Barnett, Sam Crane, Tom Hollander, Zoë Tapper – qui fournit au divertissement une grande part de son charme.

Desperate Romantics suit un groupe de peintres vivant quelque peu en marge du milieu artistique, ayant besoin de reconnaissance, d’argent et de muse, le tout pour permettre à leur talent de s’exprimer et de pouvoir vivre l’existence qu’ils rêvent. Pour se faire, ils sont après le critique John Ruskin, dont l’avis peut alors tout changer pour eux.

Bien rythmé, bien emballé, et souvent plus futile que profond, cet épisode nous introduit aux protagonistes, leurs particularités de caractères, les amours et haines à venir, et les débuts vers le succès – et ce qu’il devra sûrement coûter.

Le ton est donné, et sa plus grande force est peut-être d’être, à la différence de beaucoup de costume drama de la chaine, assez frivole et bon enfant, loin du ton un peu trop sérieux et d’une mise en scène parfois grave dont seule la BBC a le secret. Ainsi, Desperate Romantics débute dans la bonne humeur, celle qui fait passer un bon moment, mais est très vite oubliable.