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Pilotes Rush Hour : A toute allure (Pilote)

Rush Hour : A toute allure (Pilote)

rush hour saison 1x01 - Rush Hour : A toute allure (Pilote)

Suite au vol de précieuses statues et au meurtre de plusieurs agents chinois, le détective Lee est envoyé par la police de Hong Kong à Los Angeles. Sur place, il doit faire équipe avec le détective Carter, tête brulée de son service, pour arrêter les trafiquants.

 Il est assez surprenant que CBS ait pris la décision d’ajouter la série Rush Hour, reboot modernisé du film du même nom, à son programme. Il faut dire que si le premier long métrage possédait un certain charme, ses suite étaient loin d’être satisfaisante et n’étaient qu’un simple recyclage sans grande inventivité.

Bien sûr, l’humour des films était défini par des thématiques raciales différentes de notre époque et la réadaptation aurait sans aucun doute pu jouer sur cette évolution pour rafraichir la teneur de la dynamique entre les détectives Lee (Jon Foo) et Carter (Justin Hires).

Le souci est que, à la fin de cet épisode d’introduction, il apparaît clair que la série Rush Hour n’a pas dans l’optique de se différencier de sa source d’inspiration. L’ensemble est un copier-coller qui ne va même pas jusqu’au bout de son idée et qui ne fait que mollement sourire.

Tout n’est pas bon à jeter et il faut bien avouer que la cadence effrénée de ce pilote rend les situations divertissantes. Seulement, il est difficile de créer de l’intérêt pour un produit déjà connu et qui s’est malheureusement essoufflé avec les années. Il n’est d’ailleurs même pas certain que ce qui est présenté soit suffisant pour appâter le spectateur semaine après semaine.

Les deux têtes d’affiches font cependant un assez bon boulot de réinterprétation quand il s’agit de reprendre les rôles iconiques de Jackie Chan et Chris Tucker. Si Jon Foo n’a pas la grâce innée de Jackie Chan lors de ses séquences d’actions, il faut bien avouer qu’il en tire le meilleur parti. Le problème est qu’à la différence du film, aucun de ses combats n’a été orchestré de sorte à utiliser le décor comme outil humoristique. L’exemple le plus flagrant étant la scène du billard, expéditive et dénuée de tout humour.

Finalement, cette nouvelle version de Rush Hour ne présente qu’un intérêt limité en comparaison à son produit d’origine et il est difficile d’imaginer ce que CBS compte en faire. On nous introduit un fil rouge qui pourrait devenir intéressant sur le long terme, mais il faudra un certain temps avant que cela ne prenne de l’ampleur et il n’est pas sûr que les enquêtes de la semaines soient suffisantes pour susciter l’intérêt. La série parait destinée à se faire emprisonner dans son format et rencontrera probablement des difficultés notables pour rester engageante tout au long de sa saison.

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