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Séries Doctor Who – Silence in the Library (1) (4.08)

Doctor Who – Silence in the Library (1) (4.08)

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doctor who 408 - Doctor Who - Silence in the Library (1) (4.08)

Le Docteur emmène Donna dans une librairie, la plus grande de tout l’univers, une planète entière. Seulement, il y a un problème : il n’y a personne. Un danger rôde dans ce monde : des ombres dans lesquelles se dissimulent des Vashta Nerada.

Après une semaine de pause, Doctor Who est de retour avec un double épisode, écrit par Steven Moffat. Il est difficile d’expliquer concrètement ce qui se déroule pendant les 42/45 minutes qui vont défiler, l’absence de la seconde partie se fait terriblement sentir quant à la compréhension de toute l’intrigue.

La scène d’ouverture est sûrement l’une des meilleures de la saison, où l’on suit une petite fille (Eve Newton), qui, dans un monde fictif, qu’elle pense être dans sa tête, se balade dans une immense libraire. Jusqu’à ce que le Docteur et Donna pénètrent son univers.
Générique.
Nous reprenons sur Donna et le Doctor à leur arrivée dans la librairie. Gigantesque. À faire rêver tous les lecteurs de ce monde, et même les autres vu l’étrange beauté du décor. C’est visuellement parlant très réussi, et les effets spéciaux de l’épisode confirmeront cette sensation (un léger bémol pour le fuseau réalisant le trou dans le mur avec le sonic device). L’enfant n’en est pas une du point de vue du Docteur et de Donna, mais un système de surveillance en forme de sphère. Qui est-elle ? Que représente-t-elle pour la Librairie qu’elle contrôle ? Son psychologue, le Dr. Moon (Colin Salmon) lui dit que La Librairie est la réalité, et ce qui nous apparaît comme la normalité, son cauchemar. Elle tient entre ses mains la vie de ceux se trouvant dans la Librairie.
Le Doctor et Donna ont rencontré un groupe formé pour une expédition : Miss Evangelista (Talulah Riley), Other Dave (O.T. Fagbenle), Proper Dave (Harry Peacock), Lee (Jason Pitt), Anita (Jessika Williams), Strackman Lux (Steve Pemberton). A leur tête, une archéologue, le professeur River Song (Alex Kingston).
Cette dernière connaît le Doctor. Seulement, il ne l’a pas encore rencontré. Là aussi, les questions se feront insistantes. Seulement, le Doctor ne peut pas savoir, selon ses propres règles, comme lui dit River Song, c’est spoilers. On sent là une pointe d’humour pour le scénariste envers son public. Malheureusement, si le mystère qui entoure la petite fille est extrêmement bien mené, celui autour de l’archéologue est beaucoup trop présent. Elle possède un sonic device, et a des réactions que seule une compagne du Doctor pourrait avoir. Alors, est-ce justement la position qu’elle occupera dans le futur ? Ou tout autre chose ?
Deux membres de l’équipe se feront piégés par les ombres et mourront alors que le Doctor croit avoir sauvé Donna. Il en sera tout autre, et il le découvrira alors que la menace se rapproche d’eux…

L’épisode contient bien des éléments qui peuvent référence aux précédents travaux de l’auteur. Les ombres dans lesquelles il ne faut pas entrer, cette façon qu’il a d’utiliser la répétition dans les paroles, et la mise en scène des situations.

Silence in the Library finit sur un cliffangher qui créer réellement de l’impatience. L’épisode est rythmé, et malgré ses quelques faiblesses, c’est sans conteste le meilleur de toute cette saison, nous rappelant pourquoi on suit Doctor Who : de la science-fiction intelligente et divertissante.

De nombreux livres montrés dans l’épisode ont déjà été vu au cours de la série : Origins of the Universe (‘Destiny of the Daleks’), The French Revolution (‘An Unearthly Child’), the Journal of Impossible Things (‘Human Nature’/’The Family of Blood’), The Hitchhiker’s Guide To The Galaxy (écrit par Douglas Adams, qui a lui-même écrit des scénarios de Doctor Who), Everest in Easy Stages (‘The Creature from the Pit’) and Black Orchid (‘Black Orchid‘).

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