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Séries Doctor Who – The Christmas Invasion (2.00)

Doctor Who – The Christmas Invasion (2.00)

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doctor who 200 - Doctor Who - The Christmas Invasion (2.00)

C’est Noël, mais sur Terre, l’esprit ne va pas être à la fête quand les Sycorax viennent envahir. Rose, accompagné de sa mère et de Mickey fait face à la menace, le dixième Doctor n’ayant pas complété sa régénération.

Première aventure avec le nouveau Doctor, et il faudra attendre au moins la moitié pour vraiment le découvrir, ce dernier passant une bonne part de son temps inconscient. Ce special Noël est plus long qu’un épisode habituel, vu qu’il fait quasiment une heure. On ne voit pas franchement le temps passer, et les minutes supplémentaires ne se font aucunement sentir. C’est assez trépidant, et la menace se fait plus réelle sans l’aide du Doctor. Forcément, on sait bien qu’il va se réveiller, mais il n’empêche que cela fonctionne assez bien, et que le danger se fait plus ressentir.

La Terre est menacée par les Sycorax et on remarque alors que c’est Harriet Jones, premier ministre, qui nous représente. C’est assez ironique de constater que ce type de principe change en fonction du pays qui écrit. C’est anglais, c’est donc en Angleterre que se trouve la menace, c’est aussi là bas qu’on prend les choses en mains (les autres pays, allez savoir ce qu’ils en pensent !). Les Américains font pareil, de toute façon. Par contre, les Sycorax, eux, ils ont compris : quand il s’agit de menacer, c’est le monde, pas l’Angleterre. Quand on voit la taille du pays, on se demande pourquoi il n’y a pas une référence plus importante au reste du globe. Juste une aux USA, et qui est franchement gratuite.
Harriet Jones va faire appel à Torchwood dans l’épisode, début de promotion pour la série dérivée de Doctor Who. C’est un peu rapide, dirons-nous, de déjà en parler à Noël, mais c’est bien exploitée sur le plan scénaristique, cela trouve parfaitement sa place.

Rose a des difficultés à gérer le changement de Doctor, surtout avec la menace au dessus de sa tête. Juste la sienne dirons nous, car quand elle nous fait sa crise de pleurnicherie alors que le monde est menacé, voyez-vous, tout ce qu’elle pense, c’est qu’elle a perdu son Doctor. C’est purement nombriliste et egocentrique, je crois qu’on ne peut pas faire pire. Elle ne pense qu’à elle.

Le Doctor va bien sûr sauver le monde, en pyjama, style Arthur Dent, comme il le dit lui-même. Ce n’est pas la première fois qu’un Doctor fait une référence au Guide Galactique, et puis d’un point de vue scénaristique, elle était tellement énorme qu’il aurait été stupide de ne pas l’admettre. D’ailleurs, pas mal de références terriennes dans cet épisode.
Alors, notre nouveau Doctor mise pas mal sur le style, cela se sent, à la différence du précédent. D’un point de vue personnalité, il est encore pour le moment difficile de bien cerner les changements. On voit qu’il laisse une chance aux Sycorax, mais juste une. D’un autre côté, le neuvième Doctor était assez froid sur ce plan là, il n’était pas mielleux, bien au contraire. J’espère que la dixième moulure conservera un peu de cela. Il y a encore des réminiscences tel ‘Fantastic‘, mais l’affirmation et la découverte du personnage sera pour la saison 2. En attendant, malgré l’appréhension, et le fait que j’aimais particulièrement Christopher Eccleston, David Tennant et le dixième Doctor ne s’en sortent pas trop mal pour un début. Il va falloir un peu plus pour conquérir mon cœur, mais il va avoir au moins 13 épisodes pour cela.

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