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Doctor Who – A Town Called Mercy (7.03)

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Le Docteur, Amy et Rory se rendent dans une ville nommé Mercy, un petite ville du Far West. Sur place, ils découvrent qu’un étranger du nom de The Gunslinger apparu il y a trois semaines de cela recherche un alien docteur.

Après avoir offert un épisode survolté avec Dinosaurs on a Spaceship, Doctor Who officie un virage avec A Town Called Mercy. La série opte pour une ambiance bien différente et se penche, comme il arrive régulièrement, sur la culpabilité du Docteur ainsi que sa morale des plus ambigus quand personne n’est là pour l’aider à rester dans le droit chemin.

Le Time Lord, en compagnie d’Amy et Rory, s’arrête donc à Mercy, une ville de l’ouest sauvage américain qui a l’électricité 10 ans avant son apparition. Sur place, le trio apprend qu’un docteur est recherché, si ce n’est qu’il ne s’agit pas de celui qu’on croit, mais d’un alien, Kahler Jex (incarné par Adrian Scarborough). Un cyborg, appelé The Gunslinger (Andrew Brooke), veut le tuer et terrorise par la même occasion la ville.

A Town Called Mercy se présente très vite comme un épisode qui repose avant tout sur son genre. Du déroulement de l’histoire à la mise en scène, tout crie western, plongeant même dans la caricature. La musique assourdissante de Murray Gold se dote pour l’occasion de sonorités propres au genre, bien qu’elle ait certainement gagné à être moins omniprésente pour servir convenablement l’épisode.

L’intrigue est déroulée avec une certaine lenteur, le scénariste Toby Whitehouse tournant autour de la situation qu’il a mis en place pour l’aborder sous tous les angles possibles. Ainsi, après avoir brièvement poser une menace presque iconique (le cyborg) contre un gentil docteur, l’épisode inverse les rôles pour tenter d’insinuer une certaine ambivalence. Un parallèle entre les deux docteurs de l’épisode émerge, mais il perd quelque peu de sa pertinence en étant trop décortiqué. Aussi bon puisse être les échanges entre les deux, les dialogues ne laissent aucune place au doute, tout est expliqué pour tenter d’aborder sous un jour moins manichéen les actions mauvaises commises par des gens biens. Cela tient principalement debout grâce au shérif Isaac (Ben Browder), qui se révèle vite des plus sous-exploités, mais qui impose les valeurs morales de l’épisode.

À côté de cela, Amy et Rory restent très en retrait, la première ayant au moins une scène où elle est mise en valeur. Pour leurs dernières aventures avec le Doctor, c’est vraiment dommage que le couple ne bénéficie pas d’une meilleure exploitation ; là, ils font plus partie du décor qu’autre chose.

Avec A Town Called Mercy, Doctor Who nous offre un épisode qui se laisse suivre, mais qui ne parvient pas à tirer le meilleur parti de son contexte. L’intrigue prend rapidement une direction des plus évidentes et même le conflit intérieur du Docteur, au final exploité de façon trop superficielle, ne peut réellement donner plus de poids aux évènements. Il reste un ensemble sympathique avec de bonnes guest stars.