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Doctor Who – The Angels Take Manhattan (7.05)

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Les statues prennent vie à New York, et la vie de Rory est en danger. Le Doctor et Amy doivent le localiser avant qu’il ne soit trop tard, et dans leur quête, il retrouve une vieille connaissance.

New York. Les Weeping Angels. River Song. Voyage dans le temps. Voilà les ingrédients clés pour le dernier épisode en compagnie d’Amy et Rory et, au fond, ce qui définit cette ère de la série depuis que Moffat l’a reprise en main.

Annoncé en fanfare bien avant le lancement de la saison 7, le départ d’Amy et Rory a été planifié à tous les niveaux ou presque ; cette première partie de saison aura clairement donné l’impression de n’exister que pour nous mener à cet épisode, pour faire des adieux en bonne et due forme au couple.

Pour l’occasion, on se rend à New York pour utiliser au départ des stéréotypes du vieux polar noir et assurer à River Song une introduction iconographique. D’ailleurs, The Angels Take Manhattan tient pendant une grosse partie sur son imagerie, les Weeping Angels s’accordant parfaitement avec cette idée. Le début de l’épisode repose alors sur son style, son ambiance et les réparties de ses personnages plus que sur une intrigue – au final, vraiment très mince.

Rory est donc aux mains des Weeping Angels et le Doctor et Amy doivent le sauver. Dès lors, la carte sentimentale est tirée dès que possible, l’épisode alignant les scènes à portée émotionnelle pour son trio. Entre un Doctor qui refuse d’accepter la fin, une Amy prête à tout pour son mari, et ce dernier voulant se sacrifier pour sauver la ville, pas une opportunité n’est laissée de côté. Conséquence : au moment des véritables adieux, l’intensité n’est pas aussi forte qu’on aurait pu s’y attendre, malgré les larmes.

The Angel Takes Manhattan met du temps avant de réellement dévoiler son jeu, pour au final se montrer un peu trop expéditif. L’épisode jongle entre ses multiples concepts, les exposant à la va-vite pour créer un sentiment de danger qui ne distrait pas assez de la fin, qui se fait trop visible.

Pour leur dernière aventure, Amy et Rory auraient bien mérité un double épisode. Au lieu de cela, Doctor Who semble exploiter toutes les cordes possibles en un temps restreint, ce qui ne se révèle pas des plus efficaces. Plus que n’importe quelle mise en scène, c’est l’attachement développé pour le couple qui rend ses adieux, si ce n’est vraiment satisfaisant, au moins touchant.

Si Amy et Rory ne sont plus là, les aventures du Doctor se poursuivent, et on le retrouve à Noël.