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Doctor Who – The Vampires of Venice (5.06)

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dw506 - Doctor Who - The Vampires of Venice (5.06)

Le Doctor emmène Amy et Rory à Venice, pour leur offrir une escapade en amoureux en 1580. La cité est interdite d’accès à cause de la peste et se trouve sous la protection des Calvierri…

Ce petit séjour à Venise va être un peu plus long que la moyenne (de quelques minutes), mais cela ne va pas se sentir. Au contraire, l’épisode va être extrêmement maîtrisé au niveau du rythme, souffrant au mieux d’une légère baisse pour fournir quelques explications.

Enfin, après avoir fait face à une Amy très entrepreneuse, le Doctor décide qu’il est temps d’inclure le futur marié, Rory, dans l’équation. Notre Time Lord sait très bien quelles répercussions les aventures dans le Tardis peuvent avoir sur un couple et ne souhaite aucunement la séparation de celui-ci. Pour ce faire, il va soigner son entrée, et la scène du gâteau donne le ton de la relation qui va être développée avec le fiancé.

Très rapidement, le duo formé par le Doctor et Rory va se révéler être un des grands points forts de cet épisode, et il faut dire que Matt Smith réussit à merveille dans le registre de la comédie. La carte de la jalousie ne va quasiment pas être exploitée, surtout que les intentions du Doctor sont très claires. Il faudra un peu plus pour que celles d’Amy soient explicitées, mais au bout de la route, Eleven avait raison : c’est pathologique, elle embrasse suite à la montée d’adrénaline !

Quoi qu’il en soit, tout ce beau monde va être confronté à ce qui ressemble aux premiers abords à des vampires, un peu la spécialité du scénariste Toby Whithouse – créateur de Being Human et déjà responsable de l’épisode School Reunion (2.03).  Enfin, cela ne va pas être aussi simple, mais il est rapidement évident que les Calvierri sont plus que des créatures aux dents longues. Disons qu’une fois que le Doctor a émis l’idée, difficile de croire que ce sont les amis de Dracula qui ont élu domicile à Venise.

Nous avons donc affaire à des aliens dont les actions sont peut-être néfastes, mais qui ont des intentions ne sont pas, au fond, mauvaises. C’est là où l’épisode trouve une certaine force, en faisant de Rosanna Calvierri (excellente Helen McCrory) un être se battant pour la survie de son espèce avant toute autre chose. Certes, cela doit se faire au prix de Venise, mais à l’arrivée, cela fournit une certaine profondeur aux évènements, appuyée par le sacrifice de Rosanna, nous rappelant la disparition des Time Lords.

Sans oublier que la présence de ces simili-vampires est due au cracks, permettant ainsi d’insérer la grande storyline au cœur de l’épisode de façon somme toute intelligente et non anecdotique. Un léger bémol sur la scène de fin, où le Doctor écoute le silence, qui est purement gratuite.

The Vampires of Venice est extrêmement maîtrisé, que cela soit dans son style visuel, dans son équilibre entre l’humour et le danger, dans ses références (au premier Doctor, notamment) et dans son intégration du grand mystère de la saison. Pour résumé, c’était un épisode intelligent et savamment orchestré. Que demander de plus ?