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Doctor Who – The Waters of Mars

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Le Doctor arrive sur Mars en 2059. Il se retrouve alors au milieu d’un évènement historique catastrophique qui changera la destinée de l’humanité. Bien que désireux de venir en aide aux occupants de la base Bowie One, il se doit de se retirer pour ne pas altérer le futur.

Avant son grand final, le 10ème Doctor a droit à une aventure martienne, et pas des moindres, car elle implique la destruction de Bowie Base One, un évènement important dans l’histoire de l’humanité. Le truc, c’est que personne ne sait pourquoi Adelaide Brooke, alors commandant de la mission sur la planète rouge, provoqua la destruction.

Maintenant, on le sait, il s’agissait de protéger la Terre de l’eau de Mars. Le concept est un peu poussé, brièvement expliqué, maladroitement mis en image, mais les enjeux, eux, sont bien concrets. Nous avons donc des membres de l’équipage qui sont contaminés par de l’eau et qui se transforment à moitié en monstre. Une goutte suffit. Le but de cet hôte aquatique est de se faire rapatrier sur Terre, mais ça, il va falloir un peu de temps pour le découvrir.

L’épisode commence assez vite. Le Doctor arrive pour ses vacances sur Mars. Mais voilà, il n’avait pas regardé le calendrier apparemment, car il ne va pas comprendre tout de suite dans quoi il tombe. C’est justement le moment exact où l’eau martienne passe à l’offensive. Comme toujours, tout se met en place suivant un schéma classique de la série, mais encore une fois, c’est plutôt rapide. L’action prend le dessus à peine avons-nous fini les présentations, et cela va continuer à un rythme soutenu jusqu’à la conclusion.

Comme Planet of the Dead, The Waters of Mars mise donc sur un gros condensé d’action pour fournir le divertissement. La vérité, c’est que tout ceci n’est en réalité qu’une introduction au final du 10ème Doctor, End of Times.

L’idée est de pousser le Doctor à réaliser qu’il est un Time Lord et qu’il peut prendre le titre au sens le plus strict du terme pour modeler l’Histoire comme il le veut et, donc, contrôler le Temps. On va assister à sa transformation, car accepter cette interprétation va le rendre complètement mégalo, jusqu’à ce que, trente secondes plus tard il réalise son erreur.

Tout ceci est vite emballé, et presque grossier dans l’écriture. Il y avait clairement matière à faire bien plus subtil, surtout que tout ceci semble vraiment catapulter de nulle part, comme la manière dont le Doctor s’échappe finalement. Un coup de Tardis et c’est réglé, on dirait.

Bref, malgré sa dernière partie qui part légèrement en vrille, The Waters of Mars réussit à offrir un bon divertissement durant sa plus grosse partie, avec des personnages bien plus solides que dans Planet of the Dead – ce qui aide pas mal.

En tout cas, on nous l’a bien fait comprendre : le Doctor va mourir, et c’est programmé pour la prochaine fois.