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Séries Doctor Who Doctor Who – Time of the Angels (1) (5.04)

Doctor Who – Time of the Angels (1) (5.04)

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dw504 - Doctor Who - Time of the Angels (1) (5.04)

Le Doctor vient en aide à River Song, qui le pousse à poursuivre un vaisseau spatial. Ce dernier s’écrase sur une planète où se trouvent des weeping angels.

Avec le retour de River Song – voir Silence in The Library / Forest of the Dead – ainsi que celui des Weeping Angels – cf. Blink -, beaucoup d’espoir a été mis dans cet épisode de Doctor Who. La bonne nouvelle, c’est qu’il va tenir ses promesses. La mauvaise, c’est qu’il va falloir attendre une semaine pour avoir la suite.

Voici donc un épisode de Doctor Who qui m’a quasiment convaincue du début à la fin, mêlant action, humour, aventure, romance et danger avec désinvolture et enthousiasme.

La scène d’ouverture promettait beaucoup, car malgré une réalisation un peu trop classique (ah cette volonté de nous cacher le visage d’un protagoniste alors qu’on sait déjà que c’est lui), l’introduction du docteur Song est à la fois sexy, ambitieuse et un peu folle. À la hauteur du personnage, et profitant du charme indéniable d’Alex Kingston.

River Song va donc être sauvée par le Doctor – selon ses plans – et elle va l’emmener sur une planète suite au crash du vaisseau dans lequel elle se trouvait juste avant. Sans trop tarder, l’histoire va très rapidement exploiter la relation entre River et le Doctor, Moffat s’amusant beaucoup avec la ligne temporelle. Chacun sait des choses que l’autre ne sait pas. Nous connaissons la fin de l’histoire, et maintenant une autre de ces aventures. Mais River explicite très bien qu’il y en a eu d’autres, bien nombreuses, comme cela fut déjà évoqué lors de leur première (ou dernière) rencontre. En attendant, à l’aide de quelques dialogues, il y a une jolie couche de mystère autour de Song et de cette relation qui vient s’ajouter au danger présent.

La menace des Weeping Angels se fait donc rapidement sentir, aidée par la mise en danger d’Amy, et va aller crescendo tout du long. Celle-ci est construite de façon plutôt évidente, avec quelques soldats présents pour être sacrifiés, participant à faire grandir la menace. La pression s’impose tout en fournissant encore quelques lignes de dialogues humoristiques, jouant avec les nerfs du spectateur, pris entre le rire et l’angoisse imposé par les statues.

Je n’ai donc pas grand-chose à redire sur ce Time of the Angels dans lequel Moffat y a glissé quelques procédés narratifs qu’il aime particulièrement – les répétitions ou les voix d’outre-tombe. Cela fonctionne à merveille du début à la fin, l’épisode se révélant véritablement prenant. Cette première partie est donc maitrisée et il me tarde déjà de voir la suite.