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Being Human : Le Diable est parmi nous (saison 5)

Being Human saison 5 - Being Human : Le Diable est parmi nous (saison 5)

Tom et Hal vivent à présent avec Alex. Suite aux récents évènements, ils ont perdu leur travail et se font recruter dans un hôtel. Là, un ennemi démoniaque commence à influer sur leur monde pour gagner suffisamment de force.

Pour sa dernière saison, Being Human tourne donc désormais autour du vampire Hal, du loup-garou Tom et du fantôme Alex. Avec le calme revenu, ils tentent d’installer une nouvelle routine pour contenir leurs pulsions les plus dévastatrices, tout particulièrement Hal dont la soif de sang devient compliquée à contrôler.

La série évolue plus que jamais autour de ses thématiques de prédilection, entre ce qui différencie l’humain du monstre et la difficile acceptation de soi, on ne peut pas dire qu’il y ait un réel renouvellement. Malgré tout, cela n’est aucunement une gageure, surtout que la dernière trinité mise en place a immédiatement trouvé ses marques et chacun s’affirme différemment de son prédécesseur.

D’ailleurs, Toby Whithouse (le créateur du show) utilise cela pour nous entrainer vers sa conclusion qui arrive plus rapidement qu’on aurait pu le penser – la saison n’étant que de 6 épisodes. De plus, l’univers de Being Human évolue avec l’introduction de nouvelles figures comme Dominic Rook, le responsable d’une unité du gouvernement chargée de camoufler les actions des créatures surnaturelles. Sa relation avec Hal sera déterminante, tout comme la présence du Captain Hatch, le Diable qui habite un corps affaibli et qui ne demande qu’à retrouver ses forces.

Dans ce sens, la mythologie se développe en s’aventurant dans des eaux nouvelles qui repoussent les limites fantastiques de la série, sans pour autant lui enlever sa logique ou sa cohésion. Hatch a le mérite d’être vicieux et manipulateur, se cachant à la vue de tous pour mieux contrôler ceux qu’il influence afin d’atteindre son but. Cela se fait donc au second plan, ce qui laisse toute la place nécessaire pour que la relation entre Hal, Tom et Alex progresse au grès des obstacles à traverser.

L’intérêt de la saison se trouve dès lors ici plus dans l’amitié unissant le trio qui leur donne un véritable sens de la famille que dans des enjeux dramatiques, aussi majeurs qu’ils puissent être. Le résultat a le mérite de s’appuyer sur une couche émotionnelle parfaitement jaugée qui fonctionne avant tout grâce à l’attachement qu’il fut facile de développer pour les trois principaux protagonistes. Le fait qu’ils furent tous introduits précédemment aide la nouvelle conjoncture – dénuée d’Annie – à prendre forme sans perdre de temps. De plus, même s’il y a moins d’épisodes que dans les précédentes saisons, tous ont l’espace nécessaire pour avoir leurs propres intrigues qui les font réellement progresser.

Being Human se termine donc sur une saison d’excellente facture qui réussit à combiner les forces de la série d’une manière différente tout en conservant ce qui définit le show depuis ses débuts. On peut regretter qu’Alex, Hal et Tom n’aient pas plus de temps à passer avec nous, mais ils sont parvenus à aller au bout de leur aventure de la meilleure façon qui soit, avec de l’émotion et de l’humour.