Après avoir rompu avec Karl, Abby est partie en voyage pendant six mois. Poussé par Eddie, Don va louer la chambre libre à Samantha, une étudiante.
Nous reprenons donc quelque temps après la première saison. Don est toujours célibataire et il ne risque pas de pouvoir conclure de si tôt avec Abby, vu qu’elle est partie pour six mois en voyage autour du monde.
Sans Abby et Karl, il faut donc intégrer un nouveau protagoniste et ce sera Samantha. Dans le rôle, on retrouve Laura Haddock qui hérite d’un personnage un peu plus futé que d’habitude. Surement un cadeau pour sa première production BBC. Mais peu importe, c’est une actrice que j’apprécie tout comme ce qu’elle va apporter à la série, car il faut bien le dire, il y avait clairement la place pour quelques améliorations.
De ce côté-là, la fin de la première series avait déjà commencé quelques esquisses dont la plus importante sera bien complétée durant la seconde, à savoir, l’évolution de la relation entre Eddie et Don. Même si le rapport de force entre eux reste inchangé, on perçoit bien qu’ils sont désormais véritablement des amis, du moins, au maximum de ce qu’on peut l’être avec un homme comme Don.
Ce dernier a mis de l’eau dans son vin. Certes, il sait toujours être odieux, reste légèrement crétin et sa tendance au narcissisme n’a pas faibli, mais Dan Clark force beaucoup moins les traits de son personnage, ce qui fait qu’il se révèle plus supportable et accessoirement, plus crédible. Il y a encore du travaille à faire, notamment sur la partie sentimentale qui tend toujours à paraitre hors sujet quand elle se fait trop présente. Il se trouve justement qu’avec Abby au loin, le souci est moins présent.
Donc, Don doit composer avec sa nouvelle colocataire, Samantha, mais aussi avec Mrs. Treacher, sa détestable voisine qui est en permanence accrochée à Eddie depuis la mort de son mari. Au début, elle fait naitre une certaine crainte, mais ses routines comiques sont diablement efficaces et peu envahissantes.
Tout ce petit monde va vivre six épisodes qui mettront Don face à des challenges dans sa vie. À chaque fois, cela se produit à cause de son égo, mais également parce qu’au fond, il veut montrer à Sam qu’il peut le faire. Entre les deux colocataires va rapidement s’installer une relation crédible qui renforce les situations qui le sont moins. Il y a en tout cas une alchimie bien plus concrète qu’entre Don et Abby.
Au final, cette seconde series est bien supérieure à la première, sur bien des points. Certes, elle est toujours handicapée par les séquences Things You Shouldn’t Say et par quelques longueurs et redondances, mais quand même en moindre quantité, ce qui rend cela plus tolérable. De plus, le niveau de la précédente était suffisamment faible pour que cette nouvelle la surpasse. Le contraire aurait été désolant.
Ndr: Pour les fans de The Mighty Boosh, Julian Barratt fait la guest star dans l’épisode 3.