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Identity – Saison 1

Identity - Identity - Saison 1

DSI Martha Bloom est à la tête de l’unité spécialisée dans les crimes liés au vol d’identité. Elle a fait le choix controversé d’accueillir John Bloom, un officier qui intègre l’équipe après 15 ans sous couverture. Ce dernier est la force de l’unité, mais aussi son plus gros danger, car s’il connait tout ce qui se rapporte au fait d’endosser l’identité de quelqu’un d’autre, il a lui-même une seconde vie.

Créée par Ed Whitmore (Waking The Dead) pour ITV1, Identity est une série policière qui nous propose de suivre une unité qui s’occupe des crimes liés à l’identité. Au point de départ, on pourrait penser qu’il s’agit avant tout de vols d’identité, mais il semble que, rapidement, le sujet a montré ses limites et notre groupe d’enquêteurs commence à s’intéresser à la protection de témoins ou à l’identification de cadavres.

Des variations qui ne font qu’illustrer le manque de consistance qui sera le gros point faible de cette première saison. Ça et la quasi-absence de développements pour les personnages principaux. Un seul sort du lot : John Bloom.

Interprété par Aidan Gillen, Bloom est un flic qui a fait de l’infiltration pendant 15 ans et, malgré ce que tout le monde croit, il n’a jamais réellement arrêté, s’étant lié à une femme, Adile Kemal, sœur d’un criminel turc. Son intrigue sera étirée sur les 6 épisodes – étant au cœur du dernier – et servira à maintenir une zone de danger autour du personnage, ce qui amplifie son importante et sa mise en avant.

Comment les autres pouvaient-ils s’imposer face à cela ? Très difficilement, car en plus, seul Anthony (Shaun Parkes) semble voir qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Il faut dire que Martha (Keeley Hawes), à la tête de l’unité, est obsédée par les résultats, devant prouver que le combat qu’elle a mené pour créer cette unité n’est pas vain. Bloom est la zone d’instabilité sur laquelle tout repose. Peu importe ce qu’il fait, du moment que l’affaire est bouclée.

Avec ça, les investigations paraissent chaque semaine servir avant tout à générer des situations montrant que Bloom est instable, qu’Anthony l’a à l’œil et que Martha préfère fermer les yeux – Tessa et Jose ne servant à strictement rien du début à la fin, si on fait exception de quelques remarques à l’occasion.

Malgré cela, on peut quand même reconnaitre que les débuts, certes hasardeux, ont le mérite de délivrer leur dose d’idées intéressantes sur le thème de l’identité, mais parler de ce qui rend une personne unique se révèlera n’être qu’un moyen de montrer que peu importe le crime, le criminel reste le même. Une malencontreuse banalisation qui va dans le sens de tout ce qui fait qu’Identity peine à explorer son potentiel. À croire qu’Ed Whitmore n’avait pas pensé son sujet en profondeur avant de songer à en faire une série.

Cela dit, cette première saison offre un divertissement convenable, se laissant regarder sans peine, bien qu’elle n’arrive pas à réellement captiver. C’est tout de même peu et même l’attrait généré par le casting n’est pas suffisant pour compenser. Il y avait des idées et, à la fin, il y en a encore. Il reste donc à voir si saison 2 il y a, elles pourront enfin être exploitées.

Le générique

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