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Liar Game – Le Bilan

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sans titre 14 - Liar Game - Le Bilan

Comme 95% des séries produites au Japon, Liar Game n’a connu qu’une seule saison. Non pas à cause d’une annulation, mais parce que ça se passe comme ça au Pays du Soleil Levant. Rares sont les Drama (abréviation de Dorama) qui ont les honneurs de revenir pour une seconde année. Donc plus qu’un bilan de saison, c’est un bilan tout court qui va suivre…

A l’origine, Liar Game est un manga, comme beaucoup d’autres séries au Japon. Manga qui continue d’ailleurs d’être publié. Comme le livre éponyme, la série s’adresse avant tout à un public jeune, tant par son scénario et son casting de jeunes premiers, que par le créneau horaire choisi pour sa diffusion, le samedi à 23h sur Fuji Tv (la chaîne des djeuns nippons). Case qui a permis au drama d’enregistrer de bons scores d’audiences et même d’avoir droit à un Season Final d’une durée de 3heures, du jamais vu au pays des Samurais. La série se décompose en 11 épisodes, 13 si on tient compte du tryptique final, ce qui est le format classique au Japon. Le rythme y est plutôt bon, les scénaristes sachant parfaitement jouer avec les nerfs des téléspectateurs. Chaque épisode se concluant par un cliffhanger qui pousse à vouloir en voir toujours plus. Comme souvent, c’est du côté du jeu des acteurs que ça ne suit pas du tout. Entre le surjoué et le pas joué du tout, on ne peut qu’être consterné devant de telles performances. Autre gros bémol, la bande son, bien que sympathique et entrainante, à base de techno survitaminée, mais qui à la longue peut faire exploser n’importe quel tympan un peu sensible. A part ça, comme dans toutes les autres séries du P.A.J (Paysage Audiovisuel Japonais), la charte du parfait petit Dorama est appliquée à la lettre. De l’humiliation de certains personnages, aux séances lacrymales interminables, sans oublier les rédemptions en tout genre, tout y passe dans l’unique but d’aboutir à la leçon de morale finale. Ce qui n’empêche pas Liar Game de se perdre très souvent dans des explications nébuleuses et assommantes au possible, concernant les différents jeux du Menteur, au nombre de quatre. Mais le plus gros défaut, et non des moindres, vient encore une fois de la conclusion qui frôle le grotesque. En plus sur les trois heures de programmes spéciaux, on a droit a presque deux heures de montages résumant les dix premiers épisodes, ce qui est bien évidemment d’un ennui sans fin pour toutes celles et tous ceux qui ont suivis la série depuis le début. Et ce n’est pas le cliffhanger à la toute fin du générique, qui laisse envisager une possible suite, qui réussit à relever le niveau du final de cette série, qui aurait mérité bien mieux, au lieu de se noyer dans un océan de bons sentiments. Dommage…

Liar Game est donc une série agréable, mais qui s’adresse en premier lieu à un public pas trop pointilleux sur la qualité et fan de l’esprit « Manga » si possible. Pour tous les autres, s’ils mettent de côté leur cerveau pendant dix épisodes et la toute dernière heure , le programme peut s’avérer prenant, sans pour autant se démarquer des autres productions Made in Japon, faisant de ce Jeu du Menteur un divertissement nippon ni mauvais…

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